Elle s'assoit, et ensemble nous prenons notre petit déjeuner. Je
la regarde apprécier. Chacun de ses gestes est envolé et me ravit, et
son croissant connait le grand bonheur de dorloter son petit palais.
Elle se coupe des petits morceaux, et savoure. Ses larmes ont séché et
ses yeux pétillent à nouveau, on parle, on rit, et puis très vite, elle
me dit qu'elle me réserve une délicieuse surprise, dans trente minutes,
un être cher pour elle sonnera à notre porte. Je suis encore une fois
surpris de son initiative, lui demande si je dois la laisser seule, en
toute discrétion, et elle s'éclate de rires.
" Mais, mon chéri, c'est avec toi que je partage ma vie, et mes êtres chers ! "
Je suis déjà prêt et je la vois filer sous sa douche, l'imagine fermant
les yeux, s'offrant le si bon gel que j'ai déposé dans la douche pour
elle. Et moi aussi je ferme mes yeux. Mon bonheur est éclatant, je suis
heureux. Et déjà, je la vois revenir cheveux mouillés dans une tenue
simple et fort délicate qui lui va si bien. Je ne retiens pas mon
baiser qui déjà se précipite avec la vitesse de mes roulettes. Notre
bonheur est bon, et on le saisit.
" Olivier, c'est ma soeur, Mathilde, j'ai souhaité l'inviter pour
qu'elle nous apprécie chez Nous de Nous en Nous, je n'ai pas envie de
glisser des mots sur nous, ils seraient bien trop pauvres et pas assez
justes. Je préfère qu'elle nous voit. " J'aime un Homme fort de fort,
je suis heureuse, je t'aime mon Olivier et cet homme c'est toi, juste
parce que c'est toi, toi vraiment Toi, tu es si doux, tu es mon autre !"
"Main dans la main, coeur contre coeur"
La sonnette retentit. Sophie s'empresse d'ouvrir, Mathilde et son mari Laurent sur le pas de la porte. Ils sont venus sans les enfants, ils les ont confiés à une amie. Ils pénètrent, ils sont surpris du décor et Mathilde m'aperçoit. "Olivier ! j'en étais sûre !" avec un petit sourire en coin. Elle s'avance, m'embrasse et me présente Laurent. "Tu vois, Chéri, voilà le jeune homme dont je t'ai parlé à mon retour de Grèce."
- "Enchanté Laurent, mais qu'as tu raconté sur moi ?". Au sourire de Laurent, je n'ose imaginer. Sophie intervient en questionnant sa soeur : "comment t'as devinée ? chaque fois, tu lis dans mes pensées, je ne peux jamais te surprendre !"
- "C'est l'avantage d'être ta grande soeur ! te connaître mieux que personne ! Ne râle pas !" Et elles rient aux éclats. Puis s'éclipsent vers la cuisine, elles ont des tonnes de choses à se dire. J'en profite pour discuter avec Laurent, le mettre un peu à l'aise, il semble un peu perdu. Il me découvre véritablement ainsi que mon univers décoré de mes passions. Enfin nos Dames nous rejoignent au bout d'un bon quart d'heure, amusées comme des petites filles.
La soirée s'achève vers minuit dans une belle complicité ! Une fois partis, je prends ma Douce sur mes genoux en lui disant "elle est pas belle la vie ?". Notre étreinte dure encore....
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Mon Annick, ta collaboration est un bonheur ! Merci !!
Mes Amis, j'espère que votre week-end dédié aux Mamans a été bon et que votre semaine sera resplendissante !!!
Bonjour Annick et Olivier,
Bien sympathique le dénouement de cette histoire.
On découvre avec joie la dynamique de ce couple où le bonheur renouvelé fait plaisir à voir.
Je t'envoie plein de bisous et de câlins.
Pas aussi bons que ceux de Sophie mais c'est de bon coeur.
Michèle X0X0X
Rédigé par : Michèle | 05 juin 2007 à 15:01
Cher Olivier,
je viens de relire notre histoire depuis le début que tu as commencé avec la délicieuse Michèle.
et ma lecture fut un délice, je te remercie encore une fois d'accepter que ma plume enlace la tienne, tes mots sont superbes, et c'est une offrande magnifique que d'écrire avce toi!
ces deux mains sont très belles,
j'espère que tu es en forme.
Tendres bises du soir, Annick.
Rédigé par : aNNICK | 04 juin 2007 à 23:06
Merci Olivier d'avoir pensé à la fête des mères :-). Cette histoire me plait beaucoup, je t'encourage à continuer ! bisous
Rédigé par : magali | 04 juin 2007 à 20:55
les discussions entre hommes après le diner, le fumoir du 19ème siècle remplacé par la vaisselle ? Bon je plaisante. Jolie toujours l'histoire de Sophie. Je t'embrasse
Rédigé par : brigetoun ou Brigitte Celerier | 04 juin 2007 à 20:13
Merci Olivier.
Merci Annick,
Vous deux nous donnez à connâitre la douce Sophie.
On est toujours en attente de la suite.
Bises
Rédigé par : Neyde | 04 juin 2007 à 19:41
Mon cher Olivier,
je découvre en lecteur tes mots qui suivent, et c'est superbe encore une fois,
quelle belle gâterie m'attend encore de poursuivre après tes doux mots " Notre étreinte dure encore.."...c'est si bon...
je t'embrasse délicate,
et, mon tendre Olivier, ta déliceuse collaboraton est un plaisir immense de vrai...
Bonne soirée!
Rédigé par : Annick | 04 juin 2007 à 17:51