Une belle histoire m'a été raconté par Sylvie. A ma façon, je m'en vais vous la poétiser.
Adorables !!!! photo signée Sylvie.
UNE FABLE
Le petit âne était jeune et perdu ,
Abandonné à son triste sort,
Ne l'entendant pas de cette oreille,
Un cousin, un cheval tendre et fort,
Lui prodiguât caresses et conseils,
Depuis leur amitié est sans retenue,
Ils trottent côte à côte,
Et partagent les carottes,
Unis par un lien invisible,
Vous savez ce sentiment indescriptible,
Son nom : AMOUR !
La morale :
Si comme les animaux, les hommes abandonnaient les préjugés. Nous vivrions en paix avec Solidarité et Fraternité.
Vive l'utopisme !
Excellent week-end à tous avec de gros bisous !
Surtout découvrez les ouvrages de Sylvie aux doigts de fée sur son site Tricotboutdechou !
Ca me fait penser à un reportage que j'ai vu il y a quelque temps sur une chienne qui a adapté un petit chat. Le poème de Francis Jammes est très beau aussi. Bisous
Rédigé par : zebu32 | 19 février 2007 à 11:23
tricoboudchou cest u mot très mignon
Rédigé par : alain | 19 février 2007 à 11:07
amour et amitié des fils solides.. de vie..
bonne semaine.
Rédigé par : Annick | 19 février 2007 à 10:52
merci de ton passage - pour le café Ségolène c'est un nom de fonction comme les cafés philos. Je ne connais pas le vrai nom et c'est lui qui est en photo.Pour Ran regardes le c'est très beau
Rédigé par : brigetoun | 19 février 2007 à 09:35
Oui c'est une belle histoire. Heureusement les mots Solidarité et Fraternité n'ont pas perdu tout leur sens chez les hommes aussi. Je te souhaite une très bonne semaine. Bises.
Rédigé par : tanette | 19 février 2007 à 08:39
Francis Jammes – J’aime l’âne
J’aime l’âne si doux
marchant le long des houx.
Il prend garde aux abeilles
et bouge ses oreilles ;
et il porte les pauvres
et des sacs remplis d’orge.
Il va, près des fossés,
d’un petit pas cassé.
Mon amie le croit bête
parce qu’il est poète.
Il réfléchit toujours.
Ses yeux sont en velours.
Jeune fille au doux cœur,
tu n’as pas sa douceur :
car il est devant Dieu
l’âne doux du ciel bleu.
Et il reste à l’étable,
fatigué, misérable,
ayant bien fatigué
ses pauvres petits pieds.
Il a fait son devoir
du matin jusqu’au soir.
Qu’as-tu fait jeune fille ?
Tu as tiré l’aiguille...
Mais l’âne s’est blessé :
la mouche l’a piqué.
Il a tant travaillé
que ça vous fait pitié.
Qu’as-tu mangé petite ?
— T’as mangé des cerises.
L’âne n’a pas eu d’orge,
car le maître est trop pauvre.
Il a sucé la corde,
puis a dormi dans l’ombre...
La corde de ton cœur
n’a pas cette douceur.
Il est l’âne si doux
marchant le long des houx.
J’ai le cœur ulcéré :
ce mot-là te plairait.
Dis-moi donc, ma chérie,
si je pleure ou je ris ?
Va trouver le vieil âne,
et dis-lui que mon âme
est sur les grands chemins,
comme lui le matin.
Demande-lui, chérie,
si je pleure ou je ris ?
Je doute qu’il réponde :
il marchera dans l’ombre,
crevé par la douceur,
sur le chemin en fleurs.
.........................
j'avais le souvenir du texte édulcoré pour enfants
qui me faisait pleurer...
la version intégrale est pour 7 à....ans
Rédigé par : | 17 février 2007 à 12:01
Pardonnez cette réponse tardive, preux chevalier, mais vous-même ayant accusé un certain retard à vous afficher présent en mes lieux, daignez-vous montrer indulgent vis-à-vis du temps que j'ai mis à vous répondre. On pourra penser que je fais l'âne, alors que tout cela est dû au fait que je traîne d'la patte... Si on ne me chargeait pas comme les baudets, aussi!!
Bon, allez, un tendre bisou tout de même (si vous en souhaitez encore un après tout ça...) ;-) .
Rédigé par : ès carpée diem | 16 février 2007 à 22:31
Coucou Olivier
j'ai passé te lire et j'ai vu cette photo très interessante.
L'amour est vraiment un lien.
Je t'embrasse fort avec amitié
Rédigé par : neyde | 16 février 2007 à 21:54
Très belle photo et très beau texte Olivier. C'est amusant car en arrivant sur ton blog aujourd'hui, j'ai presque tout de suite pensé à cet âne sympathique dans le film «Shreck».
L'amour et l'amitié, je me répète, c'est ce qu'il y a de plus précieux dans la vie.
Bonne fin de semaine Olivier.
Bisous tendres, Michèle *****
Rédigé par : Michèle | 16 février 2007 à 20:11
ouai ! nous avions comme totems ma soeur la plus proche (14 mois de moins que moi)la pouliche (moi) et l'âne (elle). Alors je dis à ton cheval : attention ! c'est corriace et cabochard un âne, et ça se moque des règles. Remarque l'amour arrange les choses, mais le fort n'est pas celui qu'on pense
Rédigé par : brigetoun | 16 février 2007 à 17:56
Passant te saluer mon ami,
je te souhaite un excellent week-end et une vie plein soleil.
Amitiés.
MioModus.
Rédigé par : MioModus | 16 février 2007 à 17:39
mon premier commentaire n'est pas passé !!!! J'y disais que l'art de la fable ne t'est pas étranger non plus et que j'aime beaucoup tes lignes et la photo.
Bon début de week end Olivier
Rédigé par : marie.l | 16 février 2007 à 16:27
Coucou Olivier,
Je te remercie pour cette jolie fable illustrant ma photo. Tu as écrit ce que je ressentais.
Manon aura 2 ans bientôt et je lui raconterai cette belle histoire signée de ta part.
Bel après midi,
BISOUS,
Sylvie :-))
Rédigé par : selva | 16 février 2007 à 14:35