Voilà ce que j'ai écrit, il y a 10 ans... A l'époque je tenais un journal de bord sur lequel j'écrivais mes joies et mes peines.
Un début d’été bien morose...
Cet été 1997 est bien triste. Pluie, humidité, vent, froid, deux rayons de soleil par jour. Et moi, je ressemble au ciel, fatigué, pâle, éteint, pas le moral. Trois mois déjà qu’elle* est partie, et tous les jours, nuits, elle passe devant mes yeux et puis s’évanouit. Elle a laissée un gros vide dans ma vie, et surtout un vide sans explication. Et aujourd’hui, j’en suis même à douter de ces quatre ans de vie commune, lui ai-je servi de passage, d’échappatoire ? Je ne sais quoi penser.
Je croyais plus vite oublier avec cette correspondance avec Linda, et finalement je me suis trompé. Elle a eu besoin de moi, un temps, et tous ses examens passés, je disparais de ses pensées.
Alors je saigne un peu plus, et depuis hier, mon homme s’est envolé pour le Vietnam, pendant un mois, la vie va me paraître bien longue.
Heureusement que mes week-ends sont occupés et la semaine pendant quelques heures, Magali est là.
A 27 ans, en fauteuil, vais je retrouver de la tendresse dans ma vie, j’ai peur !! Le doute, les souvenirs, remplissent mes journées, je n’ai goût à pas grand chose.
Vivement que je sorte de cet état qui ne me ressemble pas, je dois repartir, et croire en ma bonne étoile.
*Il s'agit d'Agnès, mon ex-petite amie, 4 ans et demi de vie commune...
Comme quoi la vie est un éternel recommencement !
Je vous présente Linda, une amie et une belle étoile filante passée dans ma vie.
Merci de vos mots, mais tu vois Michèle, je suis patient, non ?
Demain, je vous parlerai d'un livre et d'un homme que j'admire !
Cadeau : une chanson superbe de Willian Sheller "un homme heureux", j'adore ! PAROLES
Que dire ? Comment réagir autrement que par des frissons et un serrement de coeur en lisant tes mots ? Je ne peux pas commenter parce que je ne trouve pas les mots justes. Je t'envoie toute mon amitié, sincère, et la certitude que ta petite étoile n'a pas encore trouvé le petit coeur idéal pour t'accompagner. C'est pour ça qu'elle ne s'est pas encore montrée, mais ça va venir !
Je t'embrasse.
PS sans aucun rapport : je n'ai pas Canal (seulement en clair), donc pas de rugby demain !
Rédigé par : zebu32 | 02 mars 2007 à 11:42
keep your fingers crossed
bisous bisous
Rédigé par : bourrique la disciple | 02 mars 2007 à 09:33
...d'une étoile à une autre,
le voyage est certainement long...
............................
chercher une étoile
parfois les nuits sont obscures
voici une aurore
..........................
;-)
Rédigé par : bouldegom | 02 mars 2007 à 07:30
que dire de plus que ce qui a été dis Olivier ! simplement gros bisous d'amitié !
Rédigé par : marie.l | 01 mars 2007 à 23:20
"Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage" Jean de la Belette.
- De la Fontaine, mon bon, De la Fontaine.
- Rooooo, patron, c'était fait exprès, de la belette ça veut dire de la petite belle, non ?
- Y'a des jours, Fernand, tu m'épates.
Je sais que ce com est un chouya futile, mais mein gross kamarad Olivier, si t'as souris, c'est déjà ça de pris ;-) Et prendre des souris c'est bien le but de tout gros chat. T'embrasse.
Rédigé par : Fernand Mondain | 01 mars 2007 à 20:56
*Olivier
j'ai lu tes derniers billets,je n'ai pas de mots pour répondre à ta quête, mais tu donnes tant qu'il m'est difficile d'imaginer que tu ne trouveras pas ton étoile...
(j'étais moins présente , la perte d'un être cher bouleverse un peu mes pensées)
je t'embrasse
Elisanne
Rédigé par : double je | 01 mars 2007 à 17:45
tu peux patienter en donnant, et tu le fais
Rédigé par : brigetoun | 01 mars 2007 à 15:34
Bonjour Olivier,
C'est vrai que tu es patient, j'en suis témoin et je t'en félicite. Jours, semaines, mois et années passés sans une compagne dans ta vie... t'ont permis d'être plus fort, d'être qui tu es.
C'est le bon côté de la chose.
Ton blog, tes poèmes, tes slams, tes états d'âme, tes belles images sont témoins de ta qualité d'être, de tes progrès.
En lisant ton mot ce matin, j'ai immédiatement pensé à mon conjoint qui a aussi vécu une grande perte en 1997. Son emploi ! Pourquoi ? Il n'est pas encore fixé et ne le sera sans doute jamais. Ce que la direction du collège où il enseignait a invoqué pour le congédier, malgré un dossier impeccable de 20 années de loyaux services, c'est qu'il avait été vu dans un centre commercial de Québec, ainsi que dans une fête de mardi-gras, habillé avec des vêtements féminins. Il ne boit pas, il ne fume pas et il ne prend même pas de café. Le truc de travestisme c'était une fantaisie qui faisait le contrepoids dans sa vie, qui lui permettait de sortir un peu du monde juridique. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, sa conjointe l'a aussi plaqué au même moment car il se retrouvait sans salaire et devenait la cible des médias.
Dix ans qu'il se bat farouchement pour réintégrer son emploi. Le tribunal d'arbitrage, la Cour supérieure et la Cour d'appel... le dossier se promène et n'aboutit pas.
Tiens, je fais le voeu que mon mari réintègre son emploi et qu'en même temps tu rencontres une étoile pas filante. Une étoile capable d'apprécier qui tu es, une étoile qui aura le goût d'élire domicile dans ton ciel d'amour et de tendresse.
Ce n'est peut-être pas si loin car dans la nuit de mardi à mercredi, j'ai fait un rêve : j'ai vu mon mari vêtu en chemise et cravate comme avant son congédiement. Serait-ce de bonne augure pour vous deux ? Si je rêve à ta bien-aimée, je t'enverrai une carte virtuelle pour t'en aviser.
Bonne journée Olivier. Que le printemps qui approche en soit un de joie et de sérénité.
Je t'embrasse et je t'envoie de grands câlins. Michèle *****
Rédigé par : Michèle | 01 mars 2007 à 14:06