Et déjà le balai se joue avec la poussière qui danse entre mes deux
roues, et j'oublie mes jambes inertes, mon âme est si légère, heureuse,
mon ciel est merveilleux, tout me semble facile à ses côtés de ma
Sophie. J'ai un brusque moment de vertige quand je me baisse pour la
ramasser cette magnifique cendre de notre petite vie, qu'on brûle
chaque jour avec autant d'amour partagé. Et un petit nuage me glisse:
" Et qu'est ce qu'elle te trouve, ta Sophie, qu'est ce que tu peux lui offrir, une vie à roulettes ?! "...
Et je vitesse jusque l"écran pour oublier ce mauvais sentiment, et j'ai
à peine ouvert l'écran que deux mains se glissent dans mon cou, qu'un
baiser doux s'insinue sur ma nuque, que déjà mon bleu est tellement
bleu...
" Dis, ma Sophie, qu'est ce tu me trouves ?! "
Et ses petits rieurs se posent devant moi pour moi et se silencent et se rient, et enfin se jettent dans mes bras pour me dire:
" Mais justement je ne te trouve pas, chaque jour tu m'émerveilles plus
et plus, je t'admire, et puis on a tant de passions communes et aussi
des différentes, et j'aime tes amis, et j'aime ton lieu, car je t'aime
tout simplement, et déjà mon fauteuil se motorise par ses bras
déchaînés et à la fois si paisibles.
" Si tu en as envie, si ton courrier peut attendre, j'ai déniché un
petit musée dans lequel j'aimerais me serrer contre toi pour savourer
plus encore, mais cela peut attendre."
Mais c'est le courrier qui attendra, je suis amoureux fou transporté, et déjà je savoure notre ballade sur le joli fil de nous.
Tendresse, complicité... (photo APF)
Quel bonheur ! et quel trouble ! Sophie me comble de mots d'amour dont j'avais oublié la saveur. Ma question était légitime. Tant d'années où j'étais plongé dans un vide affectif... Là, la vie me tend ses bras. Mieux encore, l'Amour triomphe. Grâce à une sublimissime femme, Ma Sophie ! Elle se moque des préjugés, des mauvaises langues. Nous étions deux âmes perdues, le destin nous a assemblés. J'ai tant prié pour aimer, et encore aimer, pour donner mon coeur. Ce jour est né, un matin, en Grèce ! est-ce un hasard dans ce pays des dieux et déesses ?
Après ce fol après-midi où nos sens se sont transportés dans une autre dimension. Sophie me déroute chaque jour, moi je laisse emporter dans des vagues de pure jouissance... Une fois, reposés, douchés, nous enfourchons, elle son vélo, moi mon handi-bike. Direction la pinède où deux routes sont peu fréquentées. Au début, je suis lâché par Ma Belle, je suis un peu rouillé. Au bout de deux kilomètres, j'arrive à sa hauteur, exténué. Voyant mon essoufflement, elle tourne vers un chemin de terre. Ouf ! Je suis fatigué, aucune importance ! Elle descend du vélo, s'assoit à mes côtés, et prend ma main. Le lieu vert se prête à notre bonheur ! Le silence de la nature sied à nos regards, nos sourires, nos baisers. Nous brisons ce silence d'une seule voix : "Je t'aime !"....
******
Je ne sais vous, mais le texte d'Annick m'a totalement enchanté, charmé ! Merci Merveilleuse Collaboratrice !
Je vous souhaite à toutes et à tous une excellente semaine !
Message personnel : Neyde as-tu reçu mon mail avec les photos ?
je t'embrasse fort Michèle, ma tit'amie d'âme, c'est comme ça, et c'est fort beau, et grand!
je partage tes voeux pour mon cher Olivier, qu'il rencontre sa vraie Sophie qui l'attend avec ses yeux rieurs...et sa main balladeuse..
BISES du fond de moi.
Rédigé par : Annick | 19 juin 2007 à 21:51
Beaucoup de notes à rattraper, bravo !
Je vais me plonger dans la lecture.
bises
Rédigé par : Pam | 19 juin 2007 à 13:18
Ultime essai, mes trois commentaires de ce matin n'ont pas pu être validés. J'espère au moins que mes bisous passeront ! Je te les avais fait sur un air de Montand...
Rédigé par : zebu32 | 19 juin 2007 à 10:35
"je ne sais pas vous", ben nous aussi nous trouvons etc....
Rédigé par : brigetoun | 19 juin 2007 à 07:19
Ah oui ! J'aime beaucoup ces textes... C'est une réelle évasion dans la douceur et la paix... Cordialement
Rédigé par : CA | 19 juin 2007 à 01:42
Autant que Michéle, mon voeu, le plus chalereux, c'est que ton rêve se concrétise bientôt.
Qu'une vraie Sophie te rencontre Olivier et qu'elle te mérite.
Je t'embrasse Olivier.
Je t'embrasse aussi Annick,
douce collaboratrice de ce roman.
Rédigé par : Neyde | 18 juin 2007 à 19:56
Annick, Olivier, votre histoire enchante mon coeur.
Elle fait aussi chanter de sourires et de joie mon âme qui sait trop bien ce que veut dire Olivier quand il écrit sur ces deux âmes perdues qui ont eu la chance et le privilège de se rencontrer.
En dépit de tous les obstacles, l'amour finit toujours par être le vainqueur.
Bravo à votre plume à deux mains.
Qu'elle augure encore bien des épisodes heureux.
Qu'elle se concrétise un jour par la réalisation de mon voeu le plus cher pour Olivier : qu'il rencontre sa vraie Sophie, bien en chair, les yeux rieurs... et la main balladeuse. Oups...
Bisous tendres et grands câlins à toi Olivier.
Amitié à toi Annick, petite soeur de l'âme.
Michèle *****
Rédigé par : Michèle | 18 juin 2007 à 19:03
et je me relis, c'est tt bizare..
Juste un truc,n est ce pas " ses petits yeux rieurs "..
MAIS finalement ses petits rieurs, me plait bien!
ou alors j avais écrit cela, j'ai oublié! bises!
Fais comme bon te semble.
Rédigé par : Annick | 18 juin 2007 à 14:54
Je pose mes mots avant de gambader mon vélo.
J'ai lu très vite tes mots, Olivier, comme assise sur le vélo,
et puis des perles naissent, et se stoppent, c'est un beau signe d'aimer, non?!
Il est extrémement touchant ton texte, Olivier, merci bien, mes mots sont bien avec les tiens car ils se vivent qu'en vrai.
Je te souhaite une délicieuse après midi, à l ombre de cette verdure qui s'offre à eux!
bises tendresses, Annick.
Je suis sous le charme de tes mots, les emmènent en vélo,
j'espère que " notre histoire" enchantera le coeur de tes lecteurs.
Rédigé par : Annick | 18 juin 2007 à 14:48