Et comme mon douloureux monologue me glisse une petite larme de paille,
déjà se faufile le doigt délicat de ma Sophie qui s'écoule doucement,
et ma larme se fait sienne..
" comment on peut se manquer, puisqu'on s'est tant trouvés ?!.. " et
déjà, elle se glisse sous le duvet bien chaud et ma larme est fort
loin, je me blottis contre elle, si près, si bon, si tendrement que déjà,
et encore, notre lit un beau champ de blé si mûr doré croquant le
bonheur, et je me surprends dans ses bras à être moi plus fort encore.
Nos respirations se cherchent, s'écoutent, si attentives et puis
tendrement marchent leurs bouts de bottines en valsant l'air du temps
en le sentant si bon, et je souffle ma Sophie, je l'essouffle, la
découvre... Et puis, tous deux, ivres de nous, et apaisés tellement,
nous glissons sous la plume, sous la plume du vent mais avant des
étoiles de nos yeux déposés versent en face à face notre amour si
immense.
Le réveil sonne le rythme du jour, on pense déjà sauter hors du lit,
mais animé avant, il nous laisse encore un bon quart d'heure pour nous,
rien que pour nous aimer avant de la vivre notre journée en séparés...
On savoure notre petit déjeuner tranquillement, et puis elle s'en va,
après de longs baisers, rejoindre les élèves sur les bancs du lycée.
Je reste là, un bon moment, me frottant les yeux, tout bascule encore,
tellement de plein, voilà du vide, mais mon vide est si plein, si plein
de ses yeux qui me regardent, si plein de son amour pour moi, que déjà,
je m'envole sur mes quatre roues qui me font rire, je ris comme un petit
fou, tout est tellement léger, ma journée sera calme et tellement
dynamique, et notre soirée sera pour nous, après ses cours à préparer...
" Mon Olivier " me dis-je..." la vie te donne tellement" ...
Ma journée sera t'elle une traversée du désert ???
Au bout d'un quart d'heure devant mon ordinateur, son image trouble ma vision. D'un coup, le blues monte, me saisit... Elle me manque. Terrible ce sentiment de solitude qui me traverse. Pourtant ma Sophie sera là ce soir. Notre fusion est si profonde qu'une journée sans mon Amour va être une dure épreuve...
Heureusement, internet, ce fameux monde virtuel va m'aider. Je retrouve avec plaisir mes amis de blog dont certains s'inquiétaient de mon absence. Tous voulaient savoir, où étais-tu ?
- "Ah ! mes Amis ! je suis au Paradis depuis mon voyage en Grèce Avec Michèle et Pierre. J'ai rencontré l'Amour avec un grand A. Plutôt avec un beau S comme Sophie ! Elle est unique ! Je ne puis vous expliquer ce que nous vivons... Mes mots seraient dérisoires... Juste, le bonheur !"
Ma journée, que je craignais tant, est passée à la vitesse du son. Et encore, je ne parle pas du téléphone qui sonnait sans arrêt. Il est 18 H, ma Déesse va rentrer, j'ai rien préparé, pas grave... Je quitte mes Amis qui me harcèlent de questions, mais je les adore !
J'entends son pas, je sens son parfum, mon visage s'irradie d'Amour... Elle pousse la porte, laisse tomber son cartable, se jette dans mes bras ! "tu m'as manqué" se murmure d'une seule voix. Ses lèvres se font miennes. Le désir l'emporte...
Pour le repas, et nos journées, nous aviserons plus tard....
***********
Ma douce Annick, quelle joie de croiser nos écritures ! Tu as tous les mots de l'Amour ! Merci pour tous ces cadeaux !
Je dédie ce chapitre de "Sophie" à mes talentueuses écrivaines, poétesses, Amies, Mumu comme Olga présentes mais discrètes, Marie aux mots si profonds, Brigetoun aux textes raffinés, Michèle mon Ange si précieuse, Tanette aux photos magiques, Zébu mon inconnue aux citations, Pam aux doigts de fée, Mme de Keravel son humour, Neyde aux vers chauds brésiliens, à Ckck ses adorables mots, Magali avec mon admiration, et toutes qui passaient, MERCI ! Laissez une trace, c'est un vrai plaisir !
Messieurs, demain viendra votre tour !!!
je viens de découvrir ton blog, tes textes (et visage sympa): j'aime, je reviendrai te lire!
Rédigé par : julie70 | 11 juillet 2007 à 09:57
Olivier,
Sur la pointe des pieds, du bout du regard, je me faufile et je savoure, goutte à goutte, ce parfum de tendresse.
Ah si tu savais comme je continue de demander à la vie de t'apporter ce rayon de lumière que tu attends et qu'Annick sait décrire avec tant de perspicacité et que tu complètes avec tant de doigté.
Ton utopique d'ange gardien, ton amie lointaine de corps mais près de corps t'embrasse tendrement et t'envoie, de son Québec ensoleillé, plein de bisous étoilés.
Rédigé par : Michèle | 11 juillet 2007 à 04:32
Très beau texte. bravo !!
Rédigé par : mot passant | 10 juillet 2007 à 14:07
Mon cher Olivier
Merci de ta dédicace.
C'est un plaisir te lire.
Un gros bisous pour toi.
Rédigé par : Neyde | 09 juillet 2007 à 23:03
Je ne suis pas écrivain et ne sais jouer avec les mots,sauf en croisés. Ton texte est magnifique et respire la joie de vivre. merci !
Rédigé par : patriarch | 09 juillet 2007 à 18:33
"du vide, mais mon vide est si plein" - tout bon
Rédigé par : brigetoun | 09 juillet 2007 à 18:02
" tu m'as manqué, tellemnt, tu m'as manqué si fort, mon OLivier, avec toi c'est soleil! et au fil du temps le désir a grandi encore encore au fils du temps qui passe...."....
mais chuttttttttt, je ne dévoile pas la suiteeeeeeeeeee... bises!
Rédigé par : Annick | 09 juillet 2007 à 15:12
et vrai de vrai, à lire tes mots, la larme perle, juste sortie avec ton dernier mot..c'est fort beau.
tout le plaisir est pour moi d 'écrire avec toi! ou le plaisir partagé, je vois déjà tes cheveux qui se dressent!
"notre" histoire ne cesse de me réchauffer le coeur,
je suis très émue, encore une fois, fort de fort.
Rédigé par : Annick | 09 juillet 2007 à 15:09