Sept heures, ma Belle se lève, dépose un baiser sur mon front. Je souris. Vêtue d’une nuisette en satin beige, mes yeux la suivent jusqu’à la porte. Ma tête se repose sur l’oreiller où je m’enfouie avec le parfum de mon Amour. J’entends en même temps que l’eau de sa douche, sa voix chantante. Quel réveil ! Sophie revient à la chambre, prendre ses vêtements. Mademoiselle ne peut s’empêcher de me taquiner en se promenant toute nue. J’aime, elle aime ce jeu de coquineries. Elle est belle ! « trop belle pour moi ! » me dis-je souvent. Elle repart s’habiller à la salle de bains. J’essaye de l’attraper, elle m’évite de justesse. Je râle ! elle rit ! Comme cette complicité rend si heureux !
Au bout de vingt minutes au moins, elle réapparaît, superbe, un chemisier d’un bleu léger, une jupe fleurie, des petits talons. « Hors de question que t’ailles bosser comme ça ! » lui dis-je jalousement. « Mon petit cœur serait-il jaloux ? Tu devrais pas, c’est surtout pour toi que je m’habille ainsi. », me répond-t-elle tout en s’approchant du lit. Elle s’assoit, me prend dans ses bras, me serre fort. Gros bêta, va ! ». Elle laisse glisser ses doigts sur mes lèvres, puis m’embrasse tel un papillon. Je ne résiste pas à sa tendresse… Je lui rends son baiser plus langoureusement. Nos baisers, des sucreries dont nous ne lassons pas… Sophie me rallonge. Dur ! de la voir partir. « Je t’aime Sophie ! belle journée ! tu m’appelles ? »
« Bien sûr ! je t’aime mon bel homme ! ». La porte se ferme, mes yeux aussi.
Martine, mon infirmière va arriver. Mon réel est si beau !
Sa main dans mon cou...*
Et je me laisse flotter un temps, un coup de sonnette, et l'infirmière arrive. Elle est tendre et délicate avec moi, me respecte immensément et j'apprécie très fort. C'est si douloureux de dépendre de quelqu'un pour quelques soins personnels. Alors elle parle beaucoup, de tout de rien, de ses enfants, de sa famille, ses ados lui donnent du fil à retordre, une séparation toute neuve du week-end pour sa fille, a causé bien des soucis in home. C'est douloureux une vie de famille dans son partage, dans son sens, dans son amour. Et puis on rit aussi, du poisson qui a brûlé dans le four hier, tant d'attention de partout dans une famille. Et d'un sourire si gentil, elle me dit qu'elle a croisé ma Sophie, qui lui a demandé de me bichonner. On fait silence. Et déjà, elle repart pour d'autres patients qui l'attendent, chaque matin.
Et je reste... Seul... Avec ce tant d'amour en moi. Tout est plus facile quand on partage la vie, son bout de vie. Et comme un trou un peu noir me retombe dessus... Et pourquoi Sophie m'aime, pourquoi moi ? Je file à mes courriers, je file me tricoter mon vivre en l'attendant, car il me faut rester moi aussi. On ne sait jamais quand un amour commence comment il s'avance, il me faut rester Être..... Mais déjà je me ris, je retrouve ma pêche, ma Sophie est si près de moi, que tout ce qu'elle me donne, tout ce que je lui apporte sont des immenses biens, des trésors humains que la vie nous confie. Et déjà je remercie ma vie de m'apporter cette rencontre qui vit son jour, chaque jour...
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Aujourd'hui, un petit changement, Annick a écrit en second ! et quelle merveille !
Les mots me manquent pour vous remercier de vos commentaires si touchants, très ému... Vous me réchauffez le coeur et j'en ai grand besoin. Mes "vacances" sont silencieuses, difficiles. Beaucoup de questions... 10 ans d'accumulations, alors mon coeur est plein. Je vais m'employer à me "nettoyer", me purifier. Le chemin sera long, sinueux. Les seules notes que vous lirez, seront, "Sophie, cadeau de la vie" avec ma douce Annick.
Je vous glisse un article, photo avec Jacques, un ami blessé du rugby, et Bernard Goutta, Roland Le Morvan, des hommes au grand coeur. Le plus important est de commander ce coffret pour la Fondation-Ferrasse à la cave Dom Brial des vignerons de Baixas. Merci à vous !
Article du journal "L'indépendant" du 23/07.
*Cette magniffique photo est d'une photographe pour qui j'ai une grande admiration, Eric MARRIAN ! son site ICI , j'adore ! Allez le voir vite !!
A plus,
Je vous embrasse fort ! mille mercis pour votre soutien !
Salut olivier,
Ton histoire me touche beaucoup. La place que l'amour y tient me bouleverse. Tu es de ceux qui vivent pleinement le miracle de l'amour; cet amour qui transforme miraculeusement une vie douloureuse en vie de bonheur. Je prie pour que ton amour, que votre amour dure toujours.
Moi j'attends encore ma Sophie.
Bon courage.
Rédigé par : Tirouch | 07 août 2007 à 09:35
un bisou dès mon retour en t'espérant en bonne forme. A bientôt Olivier...
Rédigé par : marie.l | 05 août 2007 à 11:41
un bisou en passant ...
Rédigé par : madamedekeravel | 05 août 2007 à 10:02
Bonsoir à toi Olivier...
Merci pour ton petit mot,qui ma fais très plaisir...a mon tour de découvrir ton univer et j'en suis ravie...j'aime beaucoup...à très vite...bisous à toi...Petit Ange...
Rédigé par : Petit Ange... | 02 août 2007 à 00:14
coucou Olivier, je viens lire les derniers articles et prendre de tes nouvelles, je t'embrasse.
Rédigé par : magali | 01 août 2007 à 20:38
Coucou Olivier
Je t'embrasse.
Rédigé par : Neyde | 01 août 2007 à 16:11
Le vieux loup solitaire aurait-il pris la mer ? En tout cas, cette absence des blogs commence à ressembler à une désertion... J'espère que tu vas bien. Bisous
Rédigé par : zebu32 | 01 août 2007 à 05:17
je viens te souhaiter un petit bonsoir,
je t'envoie ou tu me devances avec les mots de "notre" histoire...
je t'embrasse tendrement.
Rédigé par : Annick | 31 juillet 2007 à 21:23
hello
je viens voir où en est notre loup de légende...il est entre bonnes mains!..
;-)
le roman-photo suit son cours...vous avez le flow...
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j'espère que les cadeaux de la vie t'arrivent par surprise de l'autre côté de l'écran...
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j'ai lu dans une note que ta nièce dont tu fêtais la réussite au bac va désormais séjourner à montpellier...ce sera peut-être l'occasion pour toi d'y faire un tour...il y aura à l'automne au musée fabre une expo en lien avec le rugby...
j'ai vu à montpellier beaucoup (assez pour que je le remarque) de personnes en fauteuil dans le tram et les rues...la ville doit être assez fonctionnelle pour vous faciliter les allées et venues...
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je te souhaite de belles journées...pas trop chaudes...juste ce qu'il faut...
Rédigé par : andrée/bouldegom | 31 juillet 2007 à 08:27
Contrairement à Zébu, les loups ne me font pas peur! Et de plus le St Bernard en est un descendant ;-)
Je trouve sympa ce duo d'écriture ;-)
Passe un bon we Olivier
Rédigé par : Henri | 27 juillet 2007 à 23:45
Bonjour Olivier et Annick,
Vos deux plumes, comme les ailes d'un oiseau, nous conduisent encore dans un ciel de tendresse et d'amour. Hum je lis vos textes lentement en y dégustant chaque mot et chaque geste.
Richard Bach, auteur bien connu, a écrit qu'il ne t'est jamais donné un rêve sans le pouvoir de le réaliser. Il faut t'accrocher fort à ton rêve Olivier, tout en continuant de profiter de la vie et des belles choses qui t'appartiennent déjà en dehors de ce rêve.
C'est tout un art que celui de déguster les petits hors-d'oeuvre quotidiens en attendant le plat principal ;-) Ça calme un peu l'appétit et ça fait apprécier la vie malgré ses imperfections.
Je pense à toi et je t'envoie plein de bisous et de câlins étoilés.
Michèle *****
Rédigé par : Michèle | 26 juillet 2007 à 15:47
J'ai vu ton mot chez Ossiane, cher Olivier, je te souhaite une fort bonne journée, je t'embrasse.
Rédigé par : Annick | 26 juillet 2007 à 14:29
Bonjour Olivier !
Merci pour le lien vers le site d'Eric Marrian.
Ses photos m'ont tellement plu que je me suis permise de lui envoyer un mail pour le lui dire...
Bises et très bon après-midi !
Rédigé par : Flo Py | 26 juillet 2007 à 14:14
Eh Olivier ! contente de te lire et Annick !
Ton aventure est passionnante, je ne parle pas de Sophie, mais d'Olivier.
Je t'embrasse.
Rédigé par : Pam | 26 juillet 2007 à 09:06
Salut Olivier.
Pas pu venir ces derniers temps. Qu'est-ce que j'en ai du boulot pour tout rattraper...
Cordialement
Rédigé par : CA | 26 juillet 2007 à 05:47
Bonsoir mon cher Olivier, c'est vraiment beaucoup de gentillesse ce que tu écris sur moi.
Je souhaite de tout coeur que ta pause te permette de te ressourcer. Je comprends fort que tu puisses être las, après dix années accumulées.
No problème, on coécrit notre histoire.
Bisous.
Je souhaite à chacun de beaux bonheurs sur son parcours de vie.
Rédigé par : annick | 25 juillet 2007 à 22:03
"parti" n'est pas un lapsus de clavier : il fallait lire "parmi", bien sûr. pardon pardon pardon pardon
Rédigé par : zebu32 | 25 juillet 2007 à 18:14
Super contente de te revoir parti nous. Je passais justement te dire qu'un loup n'est pas le premier animal qu'on ait envie de carresser. Et spontanément, si je devais faire des bisous à un ami à 4 pattes, je choisirais plutôt un gros Saint-Bernard ou un p'tit cocker, tu vois... Je file avant que tu me mordes. Bisous !
Rédigé par : zebu32 | 25 juillet 2007 à 18:13
je m'excuse, un peu d'absence car un peu patraque. heureux de te savoir....heureux. Amitiés.
Rédigé par : patriarch | 25 juillet 2007 à 16:47