Et on se niche longtemps le berceau de notre amour, nos souffles se rassurent, sa chaleur me réchauffe, son corps est tellement doux, tout nu tout contre moi, et je me serre encore dans mon sommeil émoi.
Le matin est paisible, ses cours sont à 14 H, et c'est un matin de vacances qu'elle me donne tout de bon. On reste collés longtemps tout au fond de la couette, elle annule l'infirmière pour ce jour d'exception, elle souhaite m'envelopper de sa tendresse pleine, me donner ses bons soins avec ses mains à elle. On ne peut imaginer comme se sentir confiant, rassure et puis envole en beaux vols de belles plumes. Je ne me sens pas dépendant, ni entretenu, elle est tellement de grâce, et ses rires et ses regards tellement remplis de beautés. Elle m'aime, et c'est dans les bras de cette femme qui m'aime que je me laisse dorloter. Je mérite ces moments, ma vie fut tellement rude, si seul, si triste souvent, si froid en tout dedans, ma Sophie comme je t'aime, et je le dis si fort dans mon souffle intérieur que déjà elle se presse, s'asseoit sur mes genoux, et m'enlace, s'enlace, se niche dans mon cou. Mon désir est si grand pour elle tellement, elle est ma joie de vivre, mon goût d'être sur terre, elle me donne bien plus depuis ces quelques mois, que des ans tous derrière.
Et nos regards se plongent dans notre monde à nos deux qu'il suffit de se regarder pour le revivre encore tout de bel, tout de beau, tout de vrai, tout d'amour !
Mon corps il a des ailes, que je lui dois à elle, mon amour, ma chérie, ma femme en tout de moi !
* Notre Amour à la sérénité de ce lac.
Nos élans amoureux sont interrompus par le temps… Ma Sophie doit se préparer pour aller travailler, puis manger un petit morceau, avant d’affronter ses élèves. Je la bouscule, Mademoiselle flémarde, se cache sous l’oreiller. « Allez Sophie ! bouge ! ou pas de câlins ce soir… » ; «c’est du chantage !» ; «Exact !». Enfin, elle daigne se lever non sans m’avoir lancer l’oreiller. «D’accord, ma vengeance sera terrible !» ; un écho me répond «on verra bien». Midi et demi et elle n’est toujours pas prête «Sophie, t’exagère !». Je connais ma douce et elle n’attend qu’une chose, que j’aille la chercher à la salle de bains. Coquine ! Cette fois-ci, je n’irai pas. Elle sort, s’installe à table tout en bouderies. Le repas commence, au bout de cinq minutes chrono, nous éclatons de rire ! Cinq minutes sans se parler, impossible entre nous, une composante de notre Amour, le dialogue. Les aiguilles tournent trop vite… Mademoiselle la Prof attrape son cartable, c’est le départ. Comment expliquer qu’on a tant de mal à se quitter ? Les bisous de «à tout à l’heure» s’éternisent chaque fois.
Pourtant le soir quand Sophie passe la porte, l’émotion est aussi forte qu’au premier jour. La Magie de l’Amour !
Mon Amour va à la cuisine voir ce qu’elle peut nous mijoter. Je l’arrête en chemin, «Amour, t’inquiète de rien j’ai commandé des salades composées et même le désert ! si t’es sage !» ; «comment si je suis sage ?» me répond t’elle en s’avançant vers moi. Là débute notre bêtise, hilares. Le premier qui fait craquer l’autre… Bien sûr, je perds tout le temps. Rien de grave, bien au contraire, sa tendresse est si Amour que je fonds littéralement.
Une journée passée tout en complicité, en simplicité, en VIE…
*************
Je n'imaginais pas que "Sophie, cadeau de de la vie" puisse atteindre 30 chapitres. C'est un fabuleux cadeau que j'ai commencé avec Michèle "Mon Ange-Gardien" et que je continue délicieusement avec Annick, l'amoureuse des mots. Merci Mesdames !
*Cette douce photo est un clin d'oeil à son auteur québécois, Léo Gobeil ! que je n'oublie absolument pas ! Visitez sa Merveillenature , sa galerie porte formidablement son nom.
Olivier, Annick,
La vie est ainsi faite qu'on commence quelque chose dans même savoir comment cette semence germera. Et il est bien qu'il en soit ainsi.
Cette fois je suis ébahie de joie et je me sens privilégiée de constater que ce petit grain de blé semé dans une carte postale, un jour passé, a poussé dans vos coeurs et vos plumes, pour nous offrir cette belle complicité entre Sophie et Olivier.
Et en lisant ce 30e épisode, il m'est venu la conviction qu'il suffirait de quelques semaines de vraie tendresse partagée avec une amoureuse pour que toutes ces années de solitude s'envolent en fumée. Pas vrai Olivier ?
Et bien, que dire ?
Continuons de prier tous ensemble pour que Sophie arrive, continuons d'espérer.
Bisous tendres Olivier.
Rédigé par : Michèle | 26 octobre 2007 à 16:20
Si l'on te fait du mal, je serai ton garde-fou...
Si l'on te blesse, je mordrai comme un Loup...
Si tu es triste je serai ton soleil...
Si ton coeur saigne, je serai ton miel...
Si tu as peur des pavés.. je te porterai...
Si ta route est longue..avec toi je marcherai...
Plein de tendres bisous
ta Dame de Haute-Savoie
Rédigé par : chantal | 25 octobre 2007 à 20:27
Bonsoir mon Lamartine, comme c'est beau le roman de Sophie... c'est l'amour tout simplement..
je te fais plein de tendres bisous
ta Dame de Haute Savoie
Rédigé par : chantal | 25 octobre 2007 à 20:21
Coucou, voila bien des jours que je n'étais pas venue : ) , ça me manquait. Peut-être que quand je serai dans le sud j'aurai l'occasion de faire ta connaissance, je l'espère bien en fait.
Sophie est une merveilleuse nouvelle que j'ai toujours autant de plaisir à lire; Vraiment tu devrais écrire un roman ... ne serait-ce pas merveilleux ?
J'ai lu tout tes articles, cependant, je n'ai guère d'entrain depuis que je suis rentrée, le trajet bien qu'effectué couchée m'a mis KO pour quelques jours, rien de bien grave.
Tendresse et gros gros bisous de Lilou
Rédigé par : Lilou | 25 octobre 2007 à 14:37
De très beaux mots...sourire...douce journée à toi mon cher Olivier...bisous tout doux...Petit Ange...
Rédigé par : Petit Ange... | 25 octobre 2007 à 12:34
Merci à toi, à Michèle et à Annick pour ce trentième chapitre de "Sophie cadeau de la vie", toujours bien plaisant de lire la suite remplie de tendresse et d'amour.
Longue vie aux auteur(es) ainsi qu'à Sophie.
Bon jeudi et bisous de ta p'tite cousine du Québec. xoxoxo
Rédigé par : Rosie | 25 octobre 2007 à 08:46
Bonne soirée à toi Olivier. Je n'ai guère de temps, il faut que je fasse de la place car demain,ils viennent nous poser des doubles vitrages sur nos baies vitrées ! Amitiés !
Rédigé par : patriarch | 24 octobre 2007 à 20:46
Juste un etit coucou !
Tu vas bien ?
J'ai plein de boulot en retard .
Bises
Rédigé par : Lhuna/Angélique | 24 octobre 2007 à 19:41
ton billet de hier, celui d'aujourd'hui aussi, j'ai tout lu, mais impossible de commenter simplement de t'envoyer de gros bisous !!!
Rédigé par : marie.l | 24 octobre 2007 à 17:41
Merci Olivier,
mais bien avant d'être amoureuse des mots, je suis une amoureuse de vie, tout simplement, et mes yeux courent derrière mes envies! bises, je te souhaite un bon après midi,
je ne pensais pas non plus écrire avec toi si longuement, et mes mots se froufroutent, se parfument à chaque fois, car ils aiment si fort ce partage de tellement!
Rédigé par : Annick | 24 octobre 2007 à 15:56
mmmhhhh...
car l amour c'est comme ça
tendre complicité de belle simplicité
de se sentir vivant aimant amant désirant
la vie dans son bonjour mon jour
chaque matin qui se voit naître
et dans son soir dans ses bonsoirs
chaque soir qui se voit renaître
l'amour c'est tellement simple
quand on aime aimer d'aimer
pour se sentir léger
et rendre si vivant l'aimé
mmmhhhh...
Rédigé par : Annick | 24 octobre 2007 à 15:53