Et déjà Sophie se lève, sort la jolie nappe du placard, deux jolies assiettes et en un claquement de ses doigts, une jolie table pour nous deux, j'amène deux petits bougeoirs et elle apporte un verre avec la jolie rose, et elle me regarde, contente, de voir mon oeil sourire. Et elle virevolte encore, amusée avec sa jupe qui danse et m'étourdit la paupière.
Puis elle vient s'asseoir sur mes genoux pour se blottir, elle me dit adorer d'être ainsi nichée et serrée, et déjà la sonnerie, elle revient chargée, je nous ai gâtés, j'ai tant envie de la chouchouter encore et encore.
Elle me dit Monsieur est servi, et le dit en riant, car elle, elle s'asseoit, et me revient le rôle de garnir la table, on picore, on savoure. " Parle moi du rugby! " " Mais, tu n'aimes pas trop ! " " Non, je n'aime pas trop, mais j'ai envie que tu m'en parles !".
Et comme elle m'a tendue la perche, me voilà au milieu du terrain, et je parle, et je clame et je vis le rugby, et puis, j'hésite, et puis, je raconte mon accident, je lui en parle encore, un peu plus, je vois l'élan de son oeil qui me serre bien fort, mais si fort attentive, elle ne quitte pas sa place. Et puis on fait silence. " Alors, quand il y aura eu un match, surtout tu m’en parleras, et puis peut être que j'aurais plaisir à regarder avec toi ! "... et elle se lève, vient tendrement m'embrasser dans le cou, elle me sait éprouvé.
Et déjà, elle tournoie ,se rasseoit et parle un peu de sa passion d'être prof. Elle me communique tellement son amour d'apprendre aux élèves, que je me dis que oui de oui, comme cela doit être passionnant. Puis on se regarde longuement, à s'ouvrir encore, un peu du jardin secret de chacun. Et c'est assez. Le présent est si beau. Je souhaite juste de vivre avec elle cet aujourd’hui offert, le passé est loin, et déjà elle débarrasse, me dit de rester sur place et j'en profite pour glisser un cd favori, et je l'entends fredonner, et mon coeur chantonne. Et je suis surpris par la mélodie d'un violon, que Sophie joue en douceur comme elle revient vers moi. Encore un bout de jardin qu'elle me dévoile encore.. Et on reste longtemps fort longtemps à entendre tour à tour son archet sur les cordes vibrer ou un cd partagé, nos goûts sont différents ou identiques, et elle prend tant plaisir à découvrir mon petit monde de la musique, que je sors mes favoris, elle met les écouteurs... Notre soirée à nous, nous enchante tant encore. Je plane au centre de notre séjour étoilé, mon étoile c'est Sophie…
Cette soirée se donne en découvertes. Ma Douce n’imagine pas que le violon m’émeut aux tripes et elle en joue délicieusement. Ses yeux se ferment, ses doigts dansent sur les cordes, elle vibre de musique ! Je silence d’émerveillement, une larme s’échappe. L’émotion est intense…
Ma Sophie est une perle, venue de je ne sais où. Même dans mes rêves les plus fous, elle n’existait pas. Le violon s’est tu. Ma larme, elle ne l’a pas vue.
Mon plaisir de pouvoir l’amener vivre un match de rugby est immense. Avant, je veux lui montrer une des plus grandes parties de ma vie, plutôt lui expliquer pourquoi ma philosophie de vie est ainsi. Je sors des photos, des coupures de presse collées dans mes journaux «intimes», 14 ans de ma vie. 14 années de mon art martial, le judo. Sophie savait un peu, sans plus. Là je lui ai présenté mon professeur, mon maître, mon 2ème «Papa», Monsieur Jean de Barry. 3 heures plus tard, nous n’avons pas fini, pas grave.
Avant de rejoindre notre nid douillet, «ma Belle, tu me m’enchantes encore avec ton violon et ta grâce, s’il te plait !». Ce sensuel instrument au creux du cou, l’archet caresse les cordes, et ma Sophie m’envoûte. Ce son si particulier charme mes oreilles, mon cœur. Sophie est la plus belle des virtuoses ! je sais, je ne suis pas objectif. Quoi que Mademoiselle a dix années de pratique, tout de même.
Notre partition va se continuer dans le partage d’Amour. Notre Amour qui se solidifie, s’intensifie au fil des jours, des heures, des minutes, des secondes.
Ah ! «Sophie, JE T’AIME !». Sa réponse, un baiser et la décence m’interdit d’en dire plus…
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Quelle chance de partager avec Annick, merveilleuse Amie, cette histoire d'Amour ! Elle suit son cours et nous espérons que vous l'appréciez ! Nous, ce partage d'écriture et bien plus encore nous rassemble et nous ressemble. Je ne trahis pas tes pensées, Annick ?
Nous vous embrassons très fort et merci de nous laisser vos impressions et bien sur de nous lire !
BONNE FETE A TOUS LES AMIS !
merci Lilou.
Rédigé par : Annick | 03 novembre 2007 à 17:38
J'aime beaucpoup Sophie "cadeau de la vie " c'est chaque fois un grand moment d'émotion à partager
tous ensemble.
merci à Annick et toi et gros bisous à tous les deux
Rédigé par : Lilou | 03 novembre 2007 à 15:41
heinhein, Olivier, mais je ne dévoile pas mes pensées! sourire!
Ta suite bien belle encore, je me sens tellement souvent bien en dessous de l'or de ta plume...que c'est moi qui te remercie pour le plaisir que tu m'offres à partager avec toi.
Belle journée pour toi,Olivier.
Rédigé par : Annick | 02 novembre 2007 à 10:13
Sourire..c'est tout doux...j'aime beaucoup...te fais des bisous tout pleins Olivier...merci pour tes bisous déposer dans mon jardin...sourire...Petit Ange...
Rédigé par : Petit Ange... | 02 novembre 2007 à 00:48
Cabrel, me fait penser à la Dame de Haute Savoie.
Il y a une très belle chanson avec un "violon".
Ton corps est un violon,sur lequel mon archet joue, et qui vibre tout du long, appuyé comme ma joue.......
Très vieille chanson !
Bonne soirée à toi Olivier !
Rédigé par : patriarch | 01 novembre 2007 à 20:53
Pardonnes moi, on ne comprends rien à ce que j'ai écrit.. je voulais dire entre Annick et toi..et je suis en train de lire un très beau livre "dont" je ne peux me décrocher...
Rédigé par : chantal | 01 novembre 2007 à 18:22
Mon tendre Lamartine, je viens de savourer cette lecture et j'ai même entendu le son lointain des cordes, les staccato, les pizzicato que seuls le violon peut transmettre..quel beau partage entre Annick.. je suis en train de lire un très beau livre sont je n'arrive pas à me décrocher...
je t'embrasse tendrement mon Lamartine
ta Dame de Haute Savoie
Rédigé par : chantal | 01 novembre 2007 à 18:20
Je te réponds dans quelques jours!!
Bises et bon courage!!!
Tes amis franco-mexicains
Rédigé par : Miradas | 01 novembre 2007 à 18:15
Une fois de plus , un joli texte ! j'étais complètement à l'intérieur de cette histoire comme si je me trouvais dans la meme pièce...c'est beau et cela donne envie de croire encore et toujours à l'amour ! comme dirait Cabrel "encore et encore" !! je te salue Olivier .
Rédigé par : jean-philippe | 01 novembre 2007 à 16:57