Ma plume sinon vous ne sait autre sujet,
Mon pied sinon vers vous ne sait autre voyage,
Ma langue sinon vous ne sait autre langage,
Et mon oeil sinon vous ne connaît autre objet.
Si je souhaite rien, vous êtes mon souhait,
Vous êtes le doux gain de mon plaisant dommage,
Vous êtes le seul but où vise mon courage,
Et seulement en vous tout mon rond se parfait.
Pierre de Ronsard, les Amours de Marie (1555).
Venu du fond de mon coeur, un immense merci ! pour vos mots émouvants et plus encore...
JE VOUS AIME TOUT SIMPLEMENT !
Un petit jeu, donnez votre interprétation du poème de Ronsard.
*Cette merveilleuse photo de cette sublime jeune femme vient du site : Photosight russe ! La beauté slave n'est pas une légende, non seulement les jeunes femmes, mais tous sujets sont superbement photographiés.
superbe photo, une idée du photographe ?
Rédigé par : theo | 12 décembre 2007 à 00:58
Bonsoir mon tendre Olivier, hier réunion et aujourd'hui travail et temps n'avais point...
Ma petite idée en tête j'avais
Ma langue comme Annick vous ne sait autre language
Qu'Amour Ronsard uniquement pensait
A sa belle lui faisait bel hommage...
Je vois que tu vas mieux.. alors je me réjouis.
Je t'embrasse tendrement mon Lamartine.
Ta Dame de Haute-Savoie
Rédigé par : chantal | 08 décembre 2007 à 19:47
Comme un petit écho venu du Québec :
juste en passant, je t'embrasse et te souhaite un bon WE.
Rédigé par : Bourrache | 08 décembre 2007 à 08:35
Juste un p'tit bonjour en passant.
Bon samedi et bisous de ta p'tite cousine du Québec.
Rédigé par : Rosie | 08 décembre 2007 à 08:26
Ses mots de Ronsard résonnent en moi, j'aurais aimé les écrire....
mais ces sont les mots de Ronsard inimitable de lui......
Je te souhaite une bonne soirée, Olivier, tendresses.
Rédigé par : Annick | 07 décembre 2007 à 18:59
ah ! Ronsard ! des mots qui résonnent et qui nous touchent dans nos coeurs , nos corps et nos ames ..ah ! l'etre aimé ..Etre aimé c'est toujours un peu plus de bonheur sur cette bonne vieille terre !
Rédigé par : jean-philippe | 07 décembre 2007 à 15:24
Sur la photo russe, les roses à peine écloses
En noir-et-blanc se pomment à nos yeux ébahis.
Rédigé par : argoul | 07 décembre 2007 à 13:47
Chuûû^t ... journée tt en sagesse aujourd'hui.
Vu le vent, si je sors, je me leste.
Biz à toi Olivier.
Rédigé par : Bourrache | 07 décembre 2007 à 09:16
Et bien moi, en le lisant, je pensais que tu t'adressais à nous, tu nous livrais un message, qu'à travers ton spleen du moment, tu nous disais, ta façon de nous voir, nous tes ami(es).
C'est mon interprétation, elle est simpliste, je sais, mais c'est la mienne.
Take care of you, my dear friend.
Bon vendredi et bisous de ta p'tite cousine du Québec.
Rédigé par : Rosie | 07 décembre 2007 à 09:14
Et comme je le comprends, sans pourtant l'avoir vu...
Rédigé par : Annick | 06 décembre 2007 à 23:11
"Les mots ne sont jamais que des mots..."dans un sens , Bourrache a raison!
Certes, parfois , on parle.. on parle .. ou on noircit le papier de mots.. et merci la vie.. cela s' envole en fumée...
En tentant de me mettre dans la peau de Ronsard - je peux entendre que ces mots viennent de l' intérieur sinon cela n' aurait aucun sens...
Sa souffrance pour sa belle n' est elle pas au fond un appel au secours afin qu' elle puisse authentifier une passion mis en exergue au détriment de l' égo..
Lui qui ne vit que pour elle..
Qui noit son ame à travers elle...
Casse téte chinois avant de plonger dans les bras de morphée...super!!
Rédigé par : Brigitte | 06 décembre 2007 à 22:38
Trakass pas, Annick ... les mots ne sont jamais que des mots ...
Quand tu y vois, derrière eux, ce que tu y vois ... c'est très bien comme ça.
Un peu comme on dit à tantôt, à bientôt, à ce soir ... ou à demain.
Parfois, c'est à jamais.
Et, alors, le temps semble très long ...
Faut juste un peu habiller ce temps pour le faire passer... un peu comme un Dafalgan avalé grâce à l'eau du robinet ou de la fontaine ... pour oublier qu'on a mal à la tête ... ou au coeur.
Rédigé par : Bourrache | 06 décembre 2007 à 21:02
je saisis que Ronsard
n'écrit qu au travers d 'elle
qu'il marche que vers elle
que le goût du baiser c'est elle
que son oeil ne voit qu elle
il la désire juste elle en elle
il va mal mais y gagne vers elle
il peut se fatiguer pour elle
sa bulle du meilleur pour lui c'est elle
j ai peut être pas tt compris, mais peut on comprendre les mots d'un être..qui se vit d'être en lui d'abord.?!
Rédigé par : Annick | 06 décembre 2007 à 20:15
Sven ... t'es pas possible !!!
C'est le derniers vers qui est très connu dans ce poème ...
Bon, je te l'accorde ... vers ... os ... ça fait un peu compost ...
avec des feuilles ... ça fait humus ... donc recyclage ...
donc vert ... donc printemps ... donc espoir de renouveau ... p'têt un peu de soleil !!!
D'ailleurs, au printemps, Brigetoun et moi, s'il reste quelques pépites au fond de l'escarcelle, on
s'en va en Russie avec Olivier.
Lui fera ce qu'il lui plaît (plaît, plaît...) et nous, on ira voir les paysages...
Je signale que, très gentiment, par message privé, Olivier m'a accordé une place pour mon bac à sable, aujourd'hui ...
A part ça, Olivier ... j'ai oublié ... c'est quoi ton numéro de compte ... à ouvrir ... si l'on veut, tous, partir en voyage ?
Zut, j'ai oublié de fermer ma radio ... ça a fait boum chez vous à Paris ... mais je sais rien y faire ... ça fait boum partout ces temps-ci ...
J'espère juste que vous me pardonnerez ... pour mon bac à sable.
Merci, Olivier, pour ton accueil et l'espace partagé.
Rédigé par : Bourrache | 06 décembre 2007 à 18:17
Il est comme moi, il sait pas si prendre avec les femmes :PP
Bonne soirée Olivier. Quand à moi, c'est un claquage partiel du jumeau interne gauche avec corps musculaire discrétement rétracté. je n'ai jamais rien eu au rugby ou à l'athlétisme (saut en longueur) il faut que ça m'arrive maintenant.
Ciao et à ++
Rédigé par : patriarch | 06 décembre 2007 à 17:49
...je serai sous la terre et fantôme sans os...
bon, tu ne lui remontes pas le moral toi non plus, Bourrache !belle photo de...saule pleureur...en tous cas.
Rédigé par : sven | 06 décembre 2007 à 17:14
le charme des rhétoriqueurs quand le talent est là. Et sans doute qu'un sentiment aide au souffle
Rédigé par : brigetoun | 06 décembre 2007 à 15:52
Ben, p'têt que je ne peux renvoyer qu'un écho ...
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Quand vous serez bien vieille
Quand vous serez bien vieille, au soir à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz chantant mes vers, en vous émerveillant :
« Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle. »
Lors vous n'aurez servante oyant telle nouvelle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de mon nom ne s'aille réveillant,
Bénissant votre nom, de louange immortelle.
Je serai sous la terre et, fantôme sans os,
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ;
Vous serez au foyer une vieille accroupie,
Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain :
Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie.
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Tu convertis tout ça au masculin, bien sûr...
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Sinon ... vu que la Russie a l'air de t"aspirer-inspirer" dans tes rêves féminins ... l'organisation d'une cagnotte ???
Suis sûre que tes indéfectibles ami(e)s déposeront un petit sou.
T'as déjà ton passeport ???
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Je t'embrasse tout plein.
Rédigé par : Bourrache | 06 décembre 2007 à 14:02
J'ai l'honneur d'ouvrir le bal. Galère... Je lisais justement hier que Ronsard a énormément souffert dans sa jeunesse. Aurais-tu choisi cet auteur à dessein ?
Concernant le poème, en tout cas, y aurait-il un rapport avec la quadrature du cercle ? Pardon, c'est pas drôle... C'est juste qu'il me laisse un peu perplexe avec ses phrases tournées à l'envers. Je ne vois qu'une explication : l'amour lui a tourné la tête !
Je t'embrasse et je file avant d'agraver mon cas !
Rédigé par : zebu32 | 06 décembre 2007 à 13:52