Ma vie est transportée dans mon sac à dos. Pas seulement, j'y mets aussi l'utile et l'inutile. Le plus important, mon portefeuille où sont rangés chéquier, carte d'identité, un peu d'argent et des tas de cartes de fidélité, d'entrée au stade, etc... A mes yeux, dans mon sac, je tiens tout particulièrement à avoir mes deux petits albums photos. Ces photos triées pour que je puisse montrer ma famille, mes amis connus ou inconnus et deux, trois lettres qui ne me quittent pas. C'est bête ! Mais j'en ai besoin, elles sont une grande partie de moi. De magnifiques souvenirs ! Comme cette photo avec Jean-Jacques Goldman, un des plus beaux jours de mon existence. Ou encore un poème d'une Amie très chère qui m'émeut toujours 17 ans après. Puis on y trouve le côté fonctionnel, un couteau tire-bouchon, le paquet de mouchoirs, une boite d'aspirine, mon porte cartes de visites, les stylos. Et suivant les sorties, l'appareil photo, les jumelles pour les spectacles, un livre ou des CD, etc, en fait il est souvent assez plein. Je peux me le permettre car je ne le porte pas ! Etonnant !? Soit c'est la personne qui m'accompagne qui s'en charge, soit il est attaché aux poignées de mon fauteuil roulant (mon deuxième dos par conséquent !).
Ah ! si mon sac à dos pouvait vous parler, il vous raconterait des tas d'histoires. Il me suit partout, indispensable. Je vous avais prévenu, mon sac à dos est ma Vie, dans ma vie !
Sa vie, pleine,
Accroché à moi,
Contrat signé pour longue durée.
Voilà un objet dont le nom a changé, désormais il s'appelle : l'Indispensable !
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Ecrit pour les Impromptus littéraires .
Je n'en suis pas satisfait... L'histoire de mon sac à dos et moi.
Alors je vous soumets ce poème écrit ce matin chez Ossiane sur sa note Regarder où ses photos sont superbes !
Je regarde,
Je ne la vois pas,
Malgré ce soleil,
Ce jardin aux douces couleurs,
Derrière la fenêtre de ce chateau,
Je cherche au loin, au près,
Personne dans ces longues allées,
Je sens un souffle sur ma nuque,
Elle est juste derrière moi,
Pourtant je ne la vois toujours pas.
Excellente journée à toutes et à tous !
Bonsoir mon tendre ami, je vois que tu n'as rien oublié.. tout est là, souvenirs, objets utiles, objets futiles..et tous ces objets ont une histoire. je t'imagine plein d'impatience pour ton week end parisien..
et les yeux de cette jeune femme..transparents, profonds qui surement te font frémir.
tendres bisous de ta dame de Haute-Savoie
chantal
Rédigé par : chantal | 07 février 2008 à 20:36
mmmmhhhhh...
tes mots sont magnifiques de beauté d être toi pour ELLE....
mmmhhhhhh...
Rédigé par : Annick | 07 février 2008 à 17:07
Et bien, il ne manque pas grand chose dans ton sac à dos, sauf, ma photo bien sûr.... non, c'est une blague.
Je l'aime ton texte moi.
Bon mercredi et bisous de ta p'tite cousine du Québec.
Rédigé par : Rosie | 06 février 2008 à 02:17
Heinhein, ton sac pà dos, t'envole ton dos, tes billets doux dedans son ventre te gardent chaud, tes essentiels, tes inutiles, font que ton sac à dos et toi, allez, venez, où vous voulez, tels confidents, par tous les temps.
Rédigé par : Annick | 05 février 2008 à 21:20
Merveilleux ce sac à dos, rempli de l'indispensable, de l'inutile et de tes "chers trésors", je trouve attachant cet écrit pour la participation. Ce serait dommage de ne pas continuer. Bises.
Rédigé par : tanette | 05 février 2008 à 20:27
ah Olivier ! je ne voulais plus contribuer aux impromptus et puis je t"ai lu, alors vite j'ai sorti quelque chose d'un peu trop vrai pour faire style, et m'en suis revenue me plaindre de toi. Parce que j'avais bien aimé ton sac et que tu m'as incitée à te suivre
Rédigé par : brigetoun | 05 février 2008 à 18:08
Sais tu que ton sac, il ne demande qu'à parler.Bien sûr qu'il le peut,écoute le bien et tu verras, après, il te reste de mettre noir sur blanc ce qu'il t'aura dit !!
Passes de belles journées à Paris et je mettrai mes "lumignons"pour essayer de te voir !! Ciao Olivier, et bonne soirée.
Amitiés.
Rédigé par : patriarch | 05 février 2008 à 17:44