Coucou mes Amis,
Je vous raconterai la fête immense, demain, pour le retour de notre équipe CHAMPIONNE DE FRANCE, l'USAP !!!!
Aujourd'hui, je vous laisse en compagnie d'une petite nouvelle écrite pour les Impromptus Littéraires . La consigne, commencer notre prose par la phrase "Il s’est dépêché de disparaître avant que l’erreur ait un visage." tirée d'un roman de Virginie Lou.
Il s’est dépêché de disparaître avant que l’erreur ait un visage. Il s’est engouffré dans une ruelle au moment où j’arrivais. Elle pleurait à chaudes larmes, je n’osais la prendre dans mes bras afin de l’apaiser. Je ne savais pas non plus pourquoi cet homme s’était enfui et de quoi elle était victime… Lorsqu’elle souleva son visage d’entre ces mains, il n’y avait pas que des larmes mais du sang. J’ai immédiatement sorti un mouchoir pour lui essuyer ce sang coulant de son nez. « Merci, vous êtes gentil » me dit elle.
- Puis-je vous aider ou vous accompagner chez vous ? ou voulez vous que je vous emmène chez un médecin ?
A nouveau, les sanglots l’envahirent et elle s’appuya contre moi. Elle balbutiait des mots dans ses pleurs, j’étais un peu dépourvu. Car elle était une inconnue venant de se faire agresser et j’hésitais à trop m’impliquer. Devant tant de détresse, je lui ai dit :
- Venez je vous soignerai chez moi, j’ai le nécessaire. Puis un si joli visage ne doit pas rester ainsi. Vous me faites confiance ?
Elle marqua une hésitation bien légitime après cette agression. Donc j’ai essayé de la rassurer en lui expliquant que je fus pompier et que mes intentions étaient respectables. Puis pour établir une confiance, je lui montrais mes papiers d’identité. Bien sur, elle doutait encore mais elle finit par me suivre. Non seulement elle saignait mais en plus ce type avait déchiré son manteau. D’un geste, je posais ma veste sur ses épaules car ces tremblements ne cessaient.
Sur le chemin, je me suis présenté, tenté de la faire rire, doucement posé des questions sur cet agresseur. Elle n’arrivait pas à s’exprimer, juste ai-je entendu son prénom, Sylvie. Nous sommes vite arrivés devant ma maison. Là j’ai senti sa peur. Alors je lui donnais mon portable pour qu’elle téléphone à qui elle voulait. Sa gorge se serra et elle se confondait en excuses.
- Non ! Ne pleurait pas, je comprends votre réaction. Surtout ne vous excusez pas, vous êtes la victime et de plus vous ne me connaissez pas. Rassurez vous, respirez tranquillement, je vous soigne et je vous ramène aussitôt.
J’ouvrais mon entrée et je lui indiquais le salon pour qu’elle s’assoit le temps d’aller chercher le nécessaire. Direction salle bains, prendre compresses, Bétadine, un verre d’eau pour nettoyer son nez plein de sang et ses lèvres tuméfiées. Vu qu’elle tremblait encore, elle me laissait lui panser ses plaies. Pauvre jeune femme ! Comment se pouvait-il qu’un idiot la frappe ? Il a eu de la chance que je sois arrivé une minute trop tard…
Enfin, après ces petites attentions, elle commençait à se détendre, un léger sourire s’affichait. Sylvie, d’une timide voix, me demandait un verre d’eau, dans mon empressement, j’avais oublié de lui proposer à boire. Mon erreur fut réparée sur le champs. Elle s’était assise sur le canapé toujours le souffle court.
Assis en face d’elle, malgré ses yeux rougis, sa beauté m’apparaissait. Sa bouche s’entrouvrait pour me remercier. Avec plaisir je recevais ses remerciements, pour autant je n’avais rien accompli d’exceptionnel pour les mériter.
- Vous savez, c’est tout naturel ! Si je peux aider, j’essaye au maximum.
- Vous êtes bien trop gentil, beaucoup ne se seraient pas arrêtés.
- Non ! Croyez moi je trouve que c’est un comportement normal. Dites, vous voulez que je vous raccompagne ?
Pas de réponse… Je relevais la tête, elle s’était endormie. Sûrement le contrecoup !
Délicatement en m’éclipsant je la couvrais.
Le lendemain matin, un mot sur le guéridon : « Cher Olivier, mille mercis de votre bonté. Je vous laisse mon numéro. J’aimerai vous revoir si vous le souhaitez…
Sylvie
04/68/ …….. »
**********
Dans mon imaginaire, lorsque nous nous sommes revus, Sylvie m'attendait, assise, dans un parc de son choix. Je ne m'étais pas trompé, Sylvie était vraiment charmante...
****
Mes Amis, je ne vous oublie pas, bien au contraire ! je vais essayer de vous laisser un mot à toutes et tous !
Que votre semaine soit belle ! Je vous embrasse en Sang et Or !
Cette magnifique signature m'a été offerte par l'adorable et généreuse Eliza ! Une Artiste du scraping, visitez son superbe blog, Angelthim !
Un petit salut,l'ami,pour te souhaiter un bon W-End, plein d'amitiés et d'amour. De plus comme le soleil sera là,tu vas pouvoir en profiter.
Amitiés et bises de nous deux. Eliane & Walter .
Rédigé par : patriarch | 13 juin 2009 à 18:22
Un bel écrit mon Lamartine et je reconnais bien là ton grand coeur.. peut-être n'as tu pas rêvé.. tourne la tête et là sur un banc peut-être Sylvie sera là!!
petit veinard, tu en as une belle signature..
tendres baisers de ta dame de haute savoie
Rédigé par : chantal74 | 13 juin 2009 à 16:53
BRAVO POUR TON TEXTE ! je suis très heureuse de voir ton retour à l'écriture ! Ouaaaaaaaaaaaaaais ! C'est comme ton victoire de Perpignan, mais pour moi.
Allez, les O !!!
Très jolie signature aussi !
O-u-a-i-s !!!
:-)
Rédigé par : joye | 12 juin 2009 à 15:01
Cher Olivier,
Mille "merci" pour tes mots.
J'aime tes rêves...
ne te laisse pas un numéro.
(mon pays jouxte le tien,
cela en fait un pays lointain !)
Je signe
et t'embrasse.
Une fleur bleue.
Rédigé par : Bourrache | 11 juin 2009 à 22:06
Quels jolis mots, si tu écris, c'est que tu vas mieux !! continus c'est un plaisir !! plein de gros bisous
Rédigé par : angelthim - Eliza | 10 juin 2009 à 19:09
Oui, une sacrée plume, elle est fort belle jolie, ta plume, Olivier, un bonheur de lire ta signature.
Je te souhaite une bonne journée.
Rédigé par : Annick | 10 juin 2009 à 10:18
Oui, chevalier servant, chevaleresque, dévoué... on n'écrit que ce que l'on connait, même si on croit que non.
Tant qu'il y a des mots, les maux sont repoussés. Alors j'espère que ton inspiration de nouveau parmi toi sera le signe annonciateur d'un nouvel équilibre de santé qui durera encore longtemps, histoire de partager encore beaucoup d'autres coupes, de France, du monde et de champagne !
De gros bisous Olive.
Rédigé par : Sylvie | 09 juin 2009 à 10:31
Un texte limpide et rythmé ! presque un slam !! cette Sylvie a eu de la chance de tomber sur un gentleman ! bravo pour ce lyrisme qui va m'accompagner pendant la nuit ou je vais sans doute rever de cette Sylvie qui a fuit la violence d'un male pour venir dans les bras d'un pompier au grand coeur et à l'ame romanesque !
Rédigé par : jean-philippe | 08 juin 2009 à 23:56
Je suis heureuse que tu aies repris la plume, l'inspiration est revenue sous de jolis traits, dis donc...
Je t'embrasse fort
Rédigé par : karine | 08 juin 2009 à 21:34
Et bien te voilà chevalier servant ? Dans le fond, c'est normal ça te va très bien !! De plus elle est mignonne comme un coeur !!
Ciao Olivier et bonne soirée, passe une nuit calme,après ces heures de folie !!!
Amitiés et bises de nous deux. Eliane & Walter !!
Rédigé par : patriarch | 08 juin 2009 à 17:41
Moi j'ai lu ta belle histoire ! Pour ce qui est de ton commentaire chez moi, coquin comme tu es, ça ne m'étonne pas Hi hi..mais promis d'ici quelques jours de beaux visages de belles italiennes. Bises et bonne semaine.
Rédigé par : tanette | 08 juin 2009 à 17:11
Je n'ai malheuireusement pas le temps de lire ta prose que j'imagine forcément jolie. J'étais passée pour Perpignan... et je ne suis pas déçue ! J'aime te sentir aussi enthousiaste. Je t'embrasse et je retourne au taff !
Rédigé par : zebu32 | 08 juin 2009 à 16:19