Un dimanche matin, à peine levé que ce rêve revenait à la charge. D'habitude mes rêves s'envolent... Celui-ci était bien trop proche de ma vraie vie et celle tant souhaitée.
Dans ce beau village, je traversais les rues, pas âme qui vive... Je crus percevoir des bruits venant du lavoir. Je m'approchais, personne. Mes mains ont plongé dans l'eau pour m'asperger le visage, ce silence m'étourdissait. Puis je cherchais mon reflet dans ce bac, lui aussi était totalement trouble. Que m'arrivait-il? Je réalisais, mon esprit, mon coeur, ce village, désertiques, secs.
Pourtant le décor, les odeurs de ces fleurs ne pouvaient que m'enjouer. Continuant mon chemin, mon regard scrutait partout une signe de vie, sans réponse. Plus j'essayais d'ouvrir mon coeur, plus il se serrait. Non, impossible, mon amour pour la vie me fuyait ? Aussi accueillant étaient ces lieux, aussi triste je me sentais. Même cette vieille fontaine était totalement asséchée.
Je cherchais au plus profond de mon âme mes plus doux souvenirs, rien ne remontait à la surface... En perdition totale. Pour une fois j'éprouvais un sentiment de panique. Je m'essoufflais. Vite m'asseoir, me calmer, reprendre mes esprits. Après avoir cherché de longues minutes, je trouvais un endroit propice pour retrouver ma sérénité.
Assis sur un coin du banc à l'ombre, ma respiration retrouvait sa normalité. Une fois mes énergies réunies, je méditais. Ma méditation portait sur "comment retrouver mon chemin de vie ?". Les réponses arrivaient au compte-gouttes...
Au même moment je me réveillais en sursaut. Cette fin de rêve me manque...
Promis, je vais continuer à me battre !
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Ces trois sublimes photos sont l'oeuvre de mon Amie Tanette, n'oubliez pas de visiter son beau blog Pigeonnieresplendy !
Bonne semaine Mes amis ! Demain soit "Sophie, cadeau du ciel", soit une surprise !!!
Merci de tes passages chez moi Olivier. Je n'ai pas trop de temps ces jours-ci mais je viens d'apprécier ton rêve inspiré par mes photos. Je te souhaite une fin de rêve à la mesure de tes espérances. Il est encore tôt et je vais essayer de rêver un peu moi aussi.
Rédigé par : TANETTE | 08 août 2007 à 03:52
J'avais lu un roman fantastique, il y a très longtemps, genre roman de gare, ou les gens se rencontraient en rêve dans le même village, et vivaient donc une double vie! La deuxième vie ne ressemblant pas à la première bien sur!
Rédigé par : Henri | 07 août 2007 à 06:05
Quelle belle note Olivier !
Ecoute je connais cet endroit, j'y étais aussi, comme toi je cherchais mon chemin, j'ai senti ta présence mais je ne t'ai pas vu ... je crois que nous étions transparents...
Je t'embrasse.
Bonne semaine.
Rédigé par : Pam | 07 août 2007 à 00:51
je lis tes mots si profonds, cher Olivier, et j'en appelle au ciel de t'apporter de la sérénité. Je partage les mots de Michèle, je t'embrasse, je comprends si fort....
Rédigé par : Annick | 06 août 2007 à 20:50
pour un désert, ce village doit être magnifique d'après le peu que tu nous montres.
Je me demande si je rève, car j'en ai jamais la mémoire. passe un bonne semaine l'ami.
Rédigé par : patriarch | 06 août 2007 à 17:30
Bonjour Olivier,
J'ai dégusté, au compte-gouttes, chaque mot de ce texte si profond. Ce texte est le reflet d'un cheminement, le tien, empreint d'un questionnement bien légitime.
Comme le dit motpassant, les réponses finissent par arriver... j'ajouterais, bien humblement, qu'elles ne sont pas toujours celles qu'on attendait.
Par ailleurs, toutes les réponses qui nous sont proposées le sont toujours pour favoriser notre évolution, but ultime de notre passage sur terre. Nos guides, car nous en avons, nous indiquent la voie à suivre. Parfois à grands coups de coeur partagé (ton expression que j'adore) mais aussi, parfois, à grands coups de pied.
Je pense beaucoup à toi, à ta situation, à tes rêves. Pas une journée ne se passe sans que j'implore la vie de t'apporter un réconfort et une sérénité bien mérités.
Olivier, je t'envoie plein de bisous et de câlins étoilés. Avec toi, j'espère...
Michèle *****
Rédigé par : Michèle | 06 août 2007 à 16:02
Les réponses arrivent souvent au compte-gouttes, mais elles finissent par arriver. Enfin peut-être ?
Rédigé par : motpassant | 06 août 2007 à 12:25