A vous la place, Mesdames !
«Suite» par Brigitte
Je pris place sans mot dire derechef... sans trop savoir ce qui allait advenir dans la minute même suivant son invitation... la chaise rouge symbole de passion à fleur de peau... le parfum de sa veste me tourna soudain la tête... des effluves de lys et de jasmin poudrés me revinrent instantanément en mémoire... et cette jeune femme plus belle que jamais me faisant face - dont les traits à la fois graves et empreints de douceur finirent par me faire perdre mes moyens comme pour une première fois...
Mon coeur pouvait-il se tromper à ce point.... un rendez-vous après dix ans d'intervalle et le sentiment de ne l’avoir jamais quitté ne serait ce qu’un seul instant!
"Alors Docteur, dîtes moi, quel est votre diagnostic ?" "Oui, je suis encore fou... fou de toi - de ton regard - de la grâce qui émane de tout ton être.. et qui m’attire toujours vers toi..."
Nous étions visiblement paralysés par l’émotion sans que ni l’un ne l’autre ne songeât à couper la glace.
Je lui tendis une main et Victoria vint se lover contre moi.
Le trouble m’envahit. Nous ne faisions plus qu’un lié par une force quasi surnaturelle.
Le temps semblait avoir suspendu son vol - combien de temps sommes nous restés ainsi enlacés tels des statues à l'effigie de Pompéi?
Lorsqu’elle releva son visage vers moi - je compris qu’elle avait pleuré - larmes de douleur et de bonheur mêlés transparaissaient sans qu’elle ait eu besoin de me donner une quelconque explication - explication de son passé, du mien? Peu m’importait, c’est l’avenir riche de demain et de nous qui me donnait des ailes... et le désir réel de construire une vie à deux. Nous avions tout le temps de prendre le temps de parler... L’essentiel étant d’être réunis bel et bien chair et en os...
Et libres enfin de nous aimer...
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«Suite» par Chantal
Je me demandai pourquoi elle me fit asseoir sur cette chaise… elle prit place sur mes genoux, me mit les bras autour du cou… mon coeur palpitait... elle commençât à parler… si nos chemins se sont séparés c'est que mes écrits ont été la cause de mes déboires... je parlais trop, des vérités pas bonnes à dire, qui dérangent et on a voulu me faire taire. Un jour que je sortais de chez moi, je fus enlevée, mise dans une voiture et sans avoir compris ce qui m'arrivait, je me suis retrouvée enfermée dans une sorte de cachot. On vint me questionner, me torturer… on voulait qu'à jamais je me taise sur ce qui se passait.. j'ai longtemps crû que j'allais mourir. Cette veste que tu vois est celle que je portais dans mon cachot pour me protéger du froid... La seule chose qui m'aidât à vivre fût ton visage, ton sourire, ton amour… nos souvenirs… les semaines, les mois et les années passèrent. Un jour je fus libérée quand ils crurent que mon cerveau était complètement lavé… alors cette chaise rouge trouvée dans une brocante, me rappelle de ne pas oublier qui je suis... sortie du rouge de l'horreur et la chance d'être là aujourd'hui. Au fur et à mesure de son récit, les yeux embués de larmes tous les deux, elle me serrait de plus en fort dans ses bras. Tu vois quand je fus un peu reconstruite, la première chose que j'ai faite : te contacter. Il fallait que je te revoie, que je sache si ce visage, ces yeux, cette bouche étaient encore miens… Elle me regardât droit dans les yeux et je sus à cet instant que plus jamais rien ne nous séparerait plus. Je l'aimais toujours, nous nous aimions et nos larmes se mêlèrent, de tristesse, de bonheur, de passion et nous quittâmes la chaise rouge pour nous diriger vers la chambre pour vivre intensément toutes ces années de séparation et connaître des tortures beaucoup plus douces....
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«Suite» par Annick
Pourquoi la vie nous a séparés, elle est cruelle la vie. Tu es mon grand Amour, l'Amour et tout de l'Amour, le tant dans son dedans, son dessus, tu es mon grand Amour.
Et Aujourd'hui est juste Hier à l'identique, déjà je prends sa main, et elle se laisse faire et me serre et me serre plus encore, nos regards se boivent, ses yeux amoureux me soulèvent, je quitte le sol, l'enveloppe, la serre, juste des ans ont passé à bien trop perdre son temps...
je t'aime si fort de partout et de temps.. je t'aime plus fort encore, le temps m'a tant parlé de toi, mon pur, mon magnifique Amour…
Viens, et déjà on s'emmène, on ne le perdra plus le temps, on ne se perdra plus bêtement dans des non dits, des trop dits, des mal dits, on parlera notre langage de nous, sans mots, dans le juste doux moment d'être deux à nous deux.
Viens..
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Mesdames, mon cadeau pour vous !
Cliquez et il est offert en plus grand !
A toutes et tous, je ne vous oublie pas ! JE VOUS AIME ! A bientôt !
Olivier !
Bien-sûr que votre prose m'intéresse puisque je vous l'ai demandé !
Tu as mon mail...Merci de me l'envoyer !
A bientôt.
Rédigé par : haddon | 02 décembre 2007 à 07:52
Un petit coucou à toi mon Lamartine pour te souhaiter un très bon-week end.. et j'embrasse aussi les fidèles amis de tes billets.. Alors Brigitte, s'il y a aussi les "3 grâces "à Montpellier nous voilà 6..lol..
Je prends soin de mon bouquet de roses, je le regarde et ma journée commence bien..
Tendres baisers mon Lamartine
Ta Dame de Haute Savoie
chantal
Rédigé par : chantal | 01 décembre 2007 à 10:17
Mais...Chantal..Les" 3 graces"Je peux en parler en toute connaissance de cause..elles résident aussi chez moi à Montpellier!!!
Sourires...
Amitiés
Rédigé par : Brigitte | 30 novembre 2007 à 17:31
Mon tendre Olivier, quelle surprise.. nous les "3 grâces" (il nous faut au moins ça)... nous t'avons donné un sursaut..Je suis aussi très touchée que tu aies mis nos trois "suites", je viens de les relire (même la mienne eh oui...).. et cela me procure autant d'émotion.
Ton bouquet de roses me transporte de joie..et en grand j'en ai humé les senteurs et admiré les couleurs. Merci pour ton amour, ton amtié, ta générosité.. allez brigetoun je t'offre une rose de mon bouquet lol... mais tu n'en auras pas plus...lol
Plein de tendres baisers mon Lamartine.
Ta Dame de Haute-Savoie
Rédigé par : chantal | 30 novembre 2007 à 16:35
Merci Olivier - ton présent me touche énormément.
Et le fait que tu aies voulu réécrire les trois suites encore plus.
Je relis avec plaisir les trois suites..évidemment le romantisme existe encore tout comme la galanterie.
Un bouquet de roses
Petit bonheur
Douceur de vivre
Le juste simple de vivre
Mais qui couvre sa journée en rose
Pour humer à l' infini
L' ame qui sourit
Je t' embrasse.
Trés bon week end à tous.
Rédigé par : Brigitte | 30 novembre 2007 à 14:27
Tu peux m'écrire si le coeur t'en dit, mais je viens de me rappeller et de voir que tes coordonnées de mail sont à droite sur ton blogue, je te donnerai des nouvelles.
Bisous
Rosie xoxoxox
Rédigé par : Rosie | 30 novembre 2007 à 11:21
Très touchant ces trois textes, merci aux auteures et bravo d'avoir relevé le défi d'Olivier, il le mérite bien.
Tu sais Olivier, je n'aurais pas eu le temps avec ce que je vis présentement de relever le défi de continuer ton histoire, tu m'excuseras.
Pourrais-tu m'envoyer un mail, j'ai perdu tes coordonnées lors du bris de mon portable, tu serais gentil.
Bon vendredi et bisous de ta p'tite cousine du Québec.
Rédigé par : Rosie | 30 novembre 2007 à 11:20
mmmmhhh...
de bon matin
je passais par ici
et puis je vois un titre
alors tu es bien là
je suis heureuse
je relis les suites
et puis comme j'adore
je plonge mon nez dans les roses
merci merci
un tel cadeau
de vie
merci Olivier
mmmmhhh....
je te souhaite une fort bonne journée.
J ai cliqué en plus grand, elles sont magnifiques ces roses,
mais comme c'est beau une tite fleur parfumée et si tendre, mon coeur en chavire!
Rédigé par : Annick | 30 novembre 2007 à 07:49
Sourires ! Au moins tu avais une chorale !!
Bonne soirée l'ami. Ciao Olivier !
Rédigé par : patriarch | 29 novembre 2007 à 18:46
bouh ! suis jalouse ! elles ont su donner une suite et, en plus, elles ont des roses !
Rédigé par : brigetoun | 29 novembre 2007 à 16:38