Finissent mal en général..." Les Rita Mitsuko.
Franchement je ne suis pas d'accord ! Mais avec la consigne des Impromptus, et mon moral défaillant, je n'ai su écrire que une de mes histoires d'Amour.
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"La pièce était calme, trop calme, pour engager une conversation ou développer une pensée".
La pièce était calme, trop calme, pour engager une conversation ou développer une pensée. Plus je la regardais, plus je me sentais impuissant. Je claquais la porte.
A peine sorti que mes larmes coulaient… Longtemps que je n’avais pas pleuré mais nous arrivions au point de rupture. Mes questions ne trouvaient aucun écho, si du silence, quelques larmes ou la tête baissée, mais aucune explication. Elle se murait, moi je tentais de nous sauver. Il était bien trop tard et je le savais. Six mois à me battre corps et âme pour comprendre, quelles étaient mes erreurs, mon amour avait il changé, mon attention n’était plus présente ??? A l’arrivée, rien, toujours rien, elle ne me reprochait rien. Alors pourquoi plus de gestes affectueux, de baisers tendres, de doux mots ? Un mur, je luttais contre un mur.
Un jour, j’ai craqué ! Textuellement, je lui ai dit :
« deux solutions :
Soit on repart à zéro, soit tu t’en vas ! »
La réponse était nette :
« je pars ! »
La suite, les mois les plus durs de ma vie ! Je me suis effondré moralement et physiquement. Mais le plus bizarre dans ces mois, je croyais avoir repris le dessus au bout de deux mois psychologiquement. En fait, mon physique se délabrait…Je ne voyais rien.
Sincèrement, j’ai eu besoin d’un an pour que son image disparaisse afin de libérer mon esprit. Aussi éprouvante était notre rupture, je ne lui en veux pas !
La vie est ainsi écrite. Beaucoup d’entre vous mettront en doute mon sentiment et je vous comprends. Sachez que chez moi, trois mots sont bannis, « pitié », « souffrance » et « haine ».
Par contre depuis une de mes plus belles histoires d’amour, un vide affectif s’est installé. Là, non plus, je ne l’explique pas.
Ma pièce est trop calme, pourtant les pensées se bousculent…
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Une fois de plus, vous êtes ADORABLES !
JE VOUS EMBRASSE FORT !!!!
Son corps hurle sa douleur
L'âme se cloître chagrin
Car tellement de ses pleurs
De vertiges ventre vide
Quand est parti un jour
Son bel amour
Des ans de pénitence
A se sentir coupable
D'avoir fait partir l'être
Immensemment aimé
Alors l'aimer encore
Toujours son chaque jour
Un être si singulier
Ne s'oublie, non, jamais
Et espérer son jour
Qu'un jour un fort grand jour
Lui donne envie de retour
Rédigé par : Annick | 06 juin 2008 à 19:44
Mon doux ami, je vois que comme moi tu as le bourdon... pitié ? connais pas... souffrance ? je n'aime pas mais on ne peut qu'accepter quand elle arrive et lutter ? haîne ? parfois furtive pour quelqu'un qui vous fait volontairement du mal.. mais vite il faut chasser... jai aimé relire.. ton histoire mais il ne faut surtout pas croire que chaque geste d'amour, de sympathie, de tendresse soit de la pitié... que nenni, peut-être faudrait-il que tu réfléchisses bien à cela..parfois l'on a un surplus d'orgeuil croyant que l'on ne peut nous aimer pour ce que nous sommes...
J'aime entendre ta voix, elle me touche, ton slam est superbe..
je t'aime mon tendre Lamartime.. on ne peut que t'aimer.
tendres bisous de ta dame de haute-savoie.
Rédigé par : chantal | 06 juin 2008 à 13:15
épatant Olivier !
je crois un de tes meilleurs textes
Rédigé par : brigetoun | 06 juin 2008 à 06:02
Oh !! belle idée que tu as eu de diffuser tes slams à chaque passage sur ton blog !! l'hommage à Grand corps malade est fort touchant (pourtant je ne suis pas tres slam ou rap) mais , par ce biais je te découvre davantage ..bravo à toi !!
Rédigé par : jean-philippe | 05 juin 2008 à 17:49
moi je te comprends. Mon fils aîné est resté célibataire,parce que sa jeune copine est morte d'une leucémie. Et maintenant il va avoir 56 ans.Ca ne s'explique pas,c'est ainsi.
Passe une bonne soirée, Olivier .
Amitiés; Eliane & Walter.
Rédigé par : patriarch | 05 juin 2008 à 16:10