A peine la sortie du collège franchie,
Je courais chez mes épiciers favoris,
Qu’acheter aujourd’hui ?
Lait concentré sucré ou tablette de chocolat chéries,
Arrivé à la caisse soit le sérieux avec Monsieur,
Soit Madame et son sourire mielleux,
Souvent j’y revenais pour mon appétit d’ogre,
Ou une course pour Maman sur ses ordres,
Soleil ou pluie, je m’en moquais,
Sur ces pavés, mes chaussures traînaient,
Tout du long de la rue Frantz Reichel,
Du moment que j’entrais dans la grotte à merveilles,
Oh ! tout juste quelques mètres carrés,
Seulement mes yeux partout se posaient,
Bon ! sauf sur les légumes,
Alors, obligé, sinon j’en prenais une,
Même le dimanche je passais,
Au cas où mon épicerie serait pas fermée,
Tant pis, point de bonbons ce jour ci,
T’imagine le lundi, privé aussi,
Comme j’étais un chenapan,
Pour me venger je chapardais de temps en temps,
Quoi ? des fois j’avais pas un franc,
Dès qu’ils tournaient le dos, hop, un truc dans la poche du survêtement,
C’était pas bien méchant,
Une seule fois pris et mes fesses ont piqué un moment,
Dire que ces souvenirs ont trente ans,
Dans le quartier, l’épicerie a disparu depuis longtemps,
Remplacée par un supermarché bien moins chaleureux,
Je n’oublie pas les visages de mon couple d’épiciers heureux,
L’âme du quartier a changé,
Même moi, j’ai délaissé mon quartier sur la pointe des pieds,
Quand j’y pense,
Que de beaux moments d’adolescence,
L’épicerie n’existera plus,
Oui, mais la vie continue !
*****
Un slam-poésie pour mes amis des Impromptus suivant la photo et la consigne.
Voilà un premier sourire !
Et voici le deuxième !
Une Superbe rencontre ! Ca se voit, non !?
Avec ce cher Arpenteur d'étoiles, nous avons partagé un repas et échangé sur de multiples sujets. J'ai eu la chance de connaitre un Homme, François, généreux, authentique, et charmant ! Les mots manquent toujours dans ces moments là car tellement de plaisir à dire combien ce fut agréable et bien plus encore ! Découvrez son talent d'écrivain chez les Impromptus mais aussi sur son Scriptorium !
Merci François pour ce beau partage d'humanité et à très bientôt !
Comme c'est un adorable Ami, il m'a offert deux livres dont un sur les haïkus, alors je vous laisse méditer là dessus :
Solitude
après les feux d'artifice
une étoile qui tombe
Toutes et tous, je vous embrasse fort !!!
Bonsoir, ne te voyant plus depuis un bon moment, je viens te faire un petit coucou
Rédigé par : corinne | 04 septembre 2008 à 23:14
Une belle leçon de vie que vous nous donnez...cesser de se replier sur soi-même et se tourner vers les autres...toute une générosité de coeur que je vous souhaite de retrouver très vite en même temps qu'une meilleure forme...votre blog et votre personnalité m'ont touché...bonne continuation...
Rédigé par : noir intense 35 | 27 août 2008 à 22:56
J'adore ton texte, ça me rappelle mon enfance qu'en on allait acheter des lolis à l'épicerie et quelques fois, aussi .... : )
bisous
Rédigé par : Lilou | 03 août 2008 à 12:55
ton texte tendre comme une confiserie...
et deux sourires qui défient le temps...
encore une nouvelle journée avec des surprises
j'espère
andrée
Rédigé par : andrée wizem | 30 juillet 2008 à 10:27
Superbe ton texte de la remontée du temps à l'épicerie. À peu de choses près, j'allais aussi à une petite épicerie pour m'acheter des gâteries aussi à l'adolescence, cela m'a rappelé des souvenirs.
Tu as fait une bien belle rencontre, j'en suis très heureuse pour toi.
Je suis de retour de vacances.
Bon mercredi et bisous de ta p'tite cousine du Québec.
Rédigé par : Rosie | 30 juillet 2008 à 05:43
Comme toi je regrette les petites épiceries d'antan et leur convivialité. J'ai horreur des hypermarchés que je "boycotte" autant que je peux... Bises et bonne semaine.
Rédigé par : TANETTE | 28 juillet 2008 à 17:47
Salut Olivier,
Pour une fois, les bords du Léman sont chauds et agréables... J'espère que tu vas bien dans ton Sud où j'aurais dû être né...
Cordialement
Rédigé par : CA | 26 juillet 2008 à 12:28
bonsoir
Comme promis me voici revenue
sauf que je suis une dame âgée
mais la tête et le coeur têtus
ne veulent pas suivre les années
Bonne et douce nuit
Rédigé par : Ederza-Naturaimer | 25 juillet 2008 à 21:27
C'est très mignon ! Léger, rythmé et enlevé. On en redemande ! Bisous
Rédigé par : zebu32 | 25 juillet 2008 à 03:50
Deux beaux gars et un joli poème, c'est la régale chez toi aujourd'hui !!!
:-)
Rédigé par : joye | 24 juillet 2008 à 22:59
Une bien belle rencontre et (comme tu le dis) cela se voit sur la photo !! j'aime beaucoup ton slam sur tes souvenirs d'enfance , les bonbecs dans les poches et le sourire jusqu'aux oreilles profitant de la vie en la croquant à belles dents ! On a tous des souvenirs précis et très visuels (comme ce texte) sur notre enfance que l'on retranscrit à notre façon . j'ai tenté de le faire dans ma chanson "la grande maison" qui, à ma grande surprise à touché beaucoup de gens autour de moi ..va savoir ! il y a des sujets et des instants que l'on croit personnels et qui touchent davantage l'inconscient collectif . C'est , je crois une des raisons qui nous pousse à écrire toi et moi , non ? tu as choisi de déclamer des slams et moi de chanter des chansons mais au fond ..nous avons en commun ce gout pour les mots et comme le disait un chanteur bien connu (JJG) "les mots font l'émotion " . je te salue !
Rédigé par : jean-philippe | 24 juillet 2008 à 19:39
Merci Olivier de me faire penser aux Impromptus,
l'été, j'ai, un je ne sais quoi, de farniente,
alors mes écrire, reste dans la tête,
et se défilent, se marchent en douceurs de plume invisible,
mais pourtant,
c'est si bon de les regarder se vivre, ses petits mots,
et puis, de les partager en cueillettes avec d'autres...
BISES DE BELLE JOURNEE.
Rédigé par : | 24 juillet 2008 à 16:36
C'est moi qui dois te remercier, cher Olivier, pour ton acceuil, pour ta gentillesse et pour ta formidable énergie. Dans ma gratitude, je n'oublie pas Idia (pas encore complètement sur de son prénom et de l'orthographe de celui-ci).
à très bientôt
François
Rédigé par : l'arpenteur d'étoiles | 24 juillet 2008 à 15:57
pour la solitude après les feux d'artifice, peux pas savoir.Après deux reports le mistral en a emporté définitivement le projet, pauvrets que nous sommes
Rédigé par : brigetoun | 24 juillet 2008 à 15:10
je ne comprends pas ce qui se passe, le fil m'allertant pour tes billets ne marche pas pour celui ci.
et comme je n'ai pas trop le temps pour les impromptus avant quinze jours j'aurai manqué ta contribution-poème et la rencontre.
merci de ton passage alerte - je te salue, m'inclinant, mains jointes
Rédigé par : brigetoun | 24 juillet 2008 à 15:07
Un petit chenapan sur les bords !! Bon je n'étais pas non plus un enfant de coeur,même si je le faisais souvent.C'est très bien si tu peux avoir de tels moments.
Amitiés et bises de nous deux.
Eliane & Walter .
Rédigé par : patriarch | 24 juillet 2008 à 14:53
coucou Olivie, je sais je sais je ne suis pas là souvent, un emploi du temps qui me laisse trés peu de palce pour internet, l'été est toujours source de sorties, de week end chez des amis et en plus avec els deux petits a la maison.... que de travail !!!!
je t'envoi de gros bisous, j'espère que tu supportes bien la chaleur...
a bientot
Rédigé par : magali | 24 juillet 2008 à 14:48
je vous ai suivi par la pensée tous les deux :o)
et ce n'est pas moi qui te détromperait sur ce charmeur d'Arpenteur :)))
au fait, un grand merci pour la photo : la seule que j'avais datait de ses 14 ans ici : http://inthescriptorium.blogspot.com/2007/09/lanne-de-mes-quatorze-ans.html
plein de bises pour toi Olivier !
Rédigé par : Tisseuse | 24 juillet 2008 à 14:22