Mais, comme nous ouvrons la porte pour aller rejoindre la salle de restaurant... Une jeune fille souriante pousse un chariot surprise, Sophie me fait un clin d'oeil... En quelques secondes, une table magique est dressée devant une mer d'huile... Notre mer...
Des plantes tropicales nous abreuvent de senteurs superbes, le ciel est tendre, l'air juste doux, nous nous mettons face à face, face à nous, et délicieusement, Sophie qui aime faire des surprises, boit mon étonnement, ma joie immense d'être à nous deux, me fait poser mes mains sur les yeux...
Elle est radieuse devant moi, si heureuse de m'avoir fait plaisir, je mange mon assiette, et ma cuillère ourle le rebord de ses lèvres que nous dévorons ensemble, il fait bon, Sophie si belle et épanouie devant moi, par la magie du temps présent que la vie nous confie, je déplie les étoffes de vie si rare, je caresse l'air du temps avec volupté, j'aime ce carré de vie si vivante et si riche... Mon fauteuil n'existe plus, mes ailes me propulsent.... On s'envole à nous deux... Le présent est si beau, vivre ce beau présent est un si bel cadeau que nous prenons intensément... Nous laissons s"écouler les gouttes de temps si précieuses...*
Seulls au monde !!!!
Quel Amour ma Sophie ! Quelle belle surprise pour cette dernière en Grèce ! Je me délecte de son sourire, de sa joie, de notre amour. Qu'importe les plats qui passent, nous sommes ailleurs... Nos mains se frôlent, nos bouches s'effleurent, nos regards brillent de bonheur. Il est temps de quitter la table.
Nous nous n'avons qu'une envie, être l'un contre l'autre. S'embrasser, se caresser, murmurer, s'étreindre.
La nuit est suave, chaude, tendre.
Le matin est là, nous nous dépêchons de boucler nos valises, l'avion nous attend. Direction Perpignan, escale à Paris.
A aucun moment, nous n'avons parlé du retour. Nous étions amoureux ! et qu'importe l'endroit, rien ne changera. Pourtant en arrivant à Perpignan, nous nous sommes séparés pour la première fois. Sophie devait rentrer car Mathilde, sa soeur, attendait sa petite protégée et surtout le surlendemain elle reprenait le travail, directrice des ressources humaines.
Quand à moi, retour à Saint-Estève, donc à un certain quotidien, mais qui sentait bon un changement heureux !
Se laisser fut difficile... Sauf qu'à 19 h, Sophie venait à la maison pour la 1ère fois...
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*Ecrit par ma talentueuse, romantique collaboratrice Annick que je remercie et embrasse affectueusement.
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